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Cook'n'Roll
23 août 2022

Soupe glacée de maïs

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C’est maintenant la saison du maïs frais! Le grand vert c’est toute l’année, je sais, mais le frais c’est vraiment tellement meilleur!! Essaie, il y en a plein les marchés :-)

Et donc vu les chaleurs, cette soupe à base de délicieux Mon Bouillon  poulet+curcuma est prête en 15 minutes chrono… plus un peu pour la refroidir: elle est vraiment délicieuse glacée, mais chaude ça marche trèèèèès bien aussi!

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J’en profite pour utiliser les premières micropousses de l’atelier URBI Leaf que je viens de suivre (URBI Leaf vend une belle sélection de micropousses bio dans le centre de Bruxelles et organise des ateliers découverte sur Wecandoo.be) pour une petite déco bien instagramable et surtout delicious!

Ingrédients:
2 carottes de maïs frais
700ml de bouillon de volaille Mon Bouillon Poulet+Curcuma
2 càs de cream cheese (light ou pas, c’est toi qui vois)
20g de beurre
1/2 échalote ciselée
1 càc de persil plat haché
Sel, poivre
Grains de maïs grillés et micropousses d’hibiscus pour décorer

Préparation:
A l’aide d’un grand couteau, tranches les grains de maïs à la base pour les détacher de la carotte.
Dans une poêle ou un wok, faire sauter les grains dans 1 càs d’huile de cuisson. Ajouter le beurre, l’échalote, le persil. Faire sauter pendant 5-10 minutes. Saler et poivrer.

Au Vitamix , mixer finement le maïs avec le bouillon et le cream cheese.

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Refroidir la soupe une bonne heure au frigo, ou la déguster chaude c’est délicieux aussi!

Décorer de grains de maïs grillés et micropousses d’hibiscus.

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1 mars 2023

Bouillon d'os aux boulettes de riz frit

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Oh c’était bon!! Et pas prévu… Un délicieux Bouillon GOURMAND! d’os de porc et miso longuement mijoté, un reste de riz à sushi assaisonné , frit en boulettes crousti-fondantes… et une touche de sauces asiatiques pour finir de rendre ce plat tout simplement irrésistible!

Ingrédients (par personne)
300ml de Bouillon GOURMAND! d’os de porc et Nuu Miso doux de pois chiches
150g de riz à sushi cuit et assaisonné (comme ici), refroidi
1 litre d’huile de friture
1 trait de sauce Hoisin
1 trait de sauce Srirasha
Coriandre, jeune oignon

Préparation:
Chauffer le bouillon (!)
Avec les mains humide, former des boules bien compactes de riz froid.
Chauffer l’huile de friture à 180° et y déposer les boules de riz pour deux minutes environ.
Servir le bouillon dans une assiette creuse profonde, déposer les boules de riz frit, un trait de sriracha sur le riz, un autre de sauce Hoisin; parsemer de coriandre et jeune oignon haché.

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3 juillet 2013

Eclade de moules

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Voilà une technique de cuisson des moules bien différente de de celle de ‘nos’ traditionnelles moules-frites!
Celà faisait un moment que j’avais envie de tester cette méthode originaire de la côte et des iles de l’ouest de la France: les moules sont patiemment installées pointe vers le haut sur une planche, recouvertes d’une belle couche d’aiguilles de pin (d’ou l’origine du nom: “aiguillade”), et enflammées. En cuisant sous cette braise parfumée, les moules acquièrent un subtil goût de pin fumé. Excellent avec une tartine de bon pain beurré!

Ingrédients:
- Moules (ici 1,4kg)
- Aiguilles de pins bien sèches (environ 5-10 litres)
- Une planche en bois et quelques clous, ou un carrelage et une petite pierre, ou une poêle en fonte, ou…
- Citron et eau tiède pour se rincer les doigts!

Préparation:
Dans un endroit sécurisé (les aiguilles enflammée volent plutôt bien!), préparer une planche en bois non traité et y clouer une ou deux pointes au centre, ou poser un petit caillou au centre d’un grand carrelage. Utiliser les clous/caillou comme support de départ pour installer les moules pointe en haut (pour éviter que les braisent ne rentrent dans le coquillage), bien serrées en spirale.

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Recouvrir l’éclade d’une épaisse couche (10cm) d’aiguilles de pin. Allumer le tapis d’aiguilles en quatre points. Attendre que les braises soient complètement éteintes.

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Disperser les cendres à l’aide d’un carton (traditionnellement un calendrier des Postes; avec une ramassette ça le fait aussi!). Tester la cuisson des moules: une seconde cuisson peut être nécessaire.

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Déguster avec les doigts, accompagné par exemple de pain au beurre salé.

 

 

 

 

 

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28 juin 2013

Nouilles Udon aux aubergines caramélisées

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Très tenté par les aubergines caramélisées au mirin (saké doux) et soja de chez Cuisine et Cigares, j’ai repris l’idée pour garnir un bol de délicieuses nouilles udon bio. Un repas vite prêt, facile à réaliser, et plein de saveurs asiatiques!

Ingrédients (pour 2 personnes):
300g de nouilles Udon bio
1 aubergine
4 càs de fécule de pomme de terre
2 càs d’huile d’arachide 
1 cm de gingembre
6 càs de mirin (en épicerie asiatique)
3 càs de sauce soja légère
2 oeufs
2 càs de vinaigre de riz
1/4 concombre
1 càc sauce
sweet chili
1 jeune oignon

Préparation:
Laver l’aubergine, la peler une bande sur deux, la couper en tranches épaisses (1 cm).
Enduire les rondelles de fécule de pomme de terre.
Dans une poêle, faire chauffer l’huile. Y faire dorer les tranches d’aubergine quelques minutes sur chaque face. Réserver.
Peler et hacher finement le gingembre. Le faire revenir dans la poêle des aubergines, ajouter 6 càs de mirin et 3 càs de sauce soja. Mélanger.
Ajouter les aubergines à la sauce et cuire quelques minutes à feu moyen en enrobant les tranches de sauce, jusqu’à ce qu’elle commence à caraméliser. Réserver.

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Faire chauffer 2 litres d’eau. Casser chaque oeuf dans une tasse. Quand l’eau frémit, ajouter le vinaigre de riz, faire tourner l’eau avec une cuiller, et déposer délicatement un oeuf au centre de la casserole. Cuire 3 minutes, sortir l’oeuf mollet, le refroidir dans un bain d’eau froide, et le poser sur un papier absorbant. Faire de même avec le second oeuf.
Ecumer l’eau et y plonger les nouilles pour 9-10 minutes.
Emincer l’oignon.
Couper le concombre en fines lamelle et le mélanger à la sauce sweet chili.

Servir les  nouilles dans un bol. Disposer par dessus un oeuf mollet, quelques tranches d’aubergines caramélisées, concombre mariné, et jeunes oignons hachés.

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5 février 2020

{Voyages} MYANMAR/Birmanie

Myanmar

Retour sur un de mes plus beaux voyages en Asie du Sud-Est... MYANMAR/Birmanie - Yangon, Mandalay, Bagan, Inle, Shaungtha

Premiers jours au Myanmar - Yangon

Nous arrivons à Yangon, la capitale du Myanmar, le 5 novembre 2011 après un vol Bruxelles-Helsinki-Bangkok sans encombres. Fatigués quand même et vite accablés par la chaleur lourde à la sortie de l’aéroport. Nous réservons un taxi dans le hall ($10) et évitons ainsi aisément le comité d’accueil qui se montrait de toute façon bien moins excité que dans d’autres pays du coin!

Direction le May Fair Guesthouse, valeur sure du routard et du Lonely. Les prix ont bien augmenté par rapport a leur dernier passage, par contre: $24 avec clim et fenêtre (ça se paie, à Yangon!), hyper clean… on est loin des $12-16 annoncés dans les guides. Mais on ne chipote pas après 20 heures de voyage…

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Notre première surprise en traversant la ville c’est sa propreté! Tout chose relatives par ailleurs, hein, on n’est quand même pas en Suisse. Les rues sont larges, souvent bordées d’arbres et d’espaces verts. Pas de moto (interdites!), mais beaucoup de vieilles voitures rouillées. Pas de klaxons non plus, c’est étonnant… ah, c’est vrai, c’est interdit aussi!
On roule a droite au Myanmar, depuis l’indépendance… mais les volants sont restés à droite… Étrange sentiment que quelque chose cloche…

Nous passerons l’après-midi à prendre la température de la ville. Visite de la pagode centrale de Yangon: Sule Pagoda. Un peu de calme et de sérénité dorée en plein centre du trafic urbain. Recherche de change aussi, parce qu’ici les taux des banques sont peu intéressants. Nous nous rendons au marché Bogyoke, évitons les changeurs de rue aux taux farfelus, et changeons finalement à 775Ks par dollar chez un bijoutier du marché.

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Excellent repas de soupe de nouilles dans un bui-bui, le 999 Shan Noodles; pour le premier soir on ne prend pas trop de risques!

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Après une bonne nuit de repos, en route pour les pagodes. Ou plutôt LA pagode de Yangon: Schwedagon. Nous prévoyons d’y aller le matin et d’y retourner en soirée. Deux ambiances très différentes. C’est certainement la plus belle pagode que nous ayons jamais vue, un grand site dominé par l’immense pagode centrale, dorée bien entendu, recouvertes de pierres précieuses à son sommet, et entourée de pagodons, salles de méditation, boudhas dans toutes les tailles et toutes les postures. Tout est brillant, étincelant. Le sol en marbre est foulé par quelques fidèles, encore peu nombreux. Une immense sérénité se dégage du site. La lumière est superbe, irradiante, et fait briller les milles ors de la pagode. Impressionnant.

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Nous rencontrons deux moines qui nous font découvrir les coutumes du lieu, et notamment nous emmènent verser cinq bols d’eau sur la tête du boudhas correspondant à notre jour de naissance (Éléphant sans défenses pour moi, né un mercredi après-midi) . Hélas, le long moment passé avec eux sera un peu gâché par leur demande d’une offrande exorbitante, que nous refuserons bien entendu, préférant faire une offrande au temple!

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Après une visite au lac Kandawgy environnant le site, et un peu de repos, nous retournons à Schwedagon en fin de journée dans une toute autre ambiance: beaucoup plus de monde, y compris quelques bus de touristes. La lumière au coucher du soleil est splendide et pare les ors des temples d’une superbe teinte rosée. Le moment est magiques quand les éclairages de la pagode s’allument alors que la lumière du soleil couchant n’a pas encore disparu. Une expérience exceptionnelle et qui à elle seule justifie un passage à Yangon!

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Nous terminerons cette belle journée dans un restaurant un peu plus chic, le Monsoon. Décor colonial, service attentionné, mets délicieux; on retiendra surtout la salade d’aubergines fumées, chaude, épicée un régal!

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Le lendemain est un lundi férié, pour cause de célébrations indiennes. Les indiens forment en effet une large communauté à Yangon. Nous prenons à nouveau notre petit déjeuner dans une ‘tea house’, petit établissement servant du thé et des snacks plus ou moins élaborés tout au long de la journée. Chouette ambiance, sourires amusés des jeunes serveurs qui maîtrisent très peu d’Anglais; mais comme tout est exposé en vitrine, nous pouvons facilement montrer du doigt ce que nous désirons… même si on n’a aucune idée du contenu de ces petits pains, pâtisseries, et autres mets sucrés-salés! Au final on est loin de notre pain-nutella, mais ces petits pains fourrés de haricots, noix, et autres pâtes sucrées et non identifiées sont excellents!

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Nous avons réservé un bus de nuit pour Mandalay en fin de journée, et il nous faut trouver à changer nos euros-dollars avant de partir vers le Nord, où le change sera parait-il moins avantageux. Pas de bol, le marché Bogoyke est fermé et nous avons toutes les peines du monde a trouver un changeur sérieux… Finalement le Central Hotel nous prendra quelques euros à 1020Ks.

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Ensuite, direction l’Olympic Tower, du haut de laquelle nous prendrons un lunch léger avec une vue superbe sur la ville (enfin, le point de vue est idéal, la ville vue du ciel n’a rien de très excitant en fait!) Outre les traditionnels curry et fried noodles, nous goûtons à des rouleaux de fines tranches de pommes de terres enroulées autour de morceaux de poulet, le tout frit: délicieux mini-nems à la patate, bien croustillants, trempés dans une sauce légèrement piquante… à refaire à la maison…

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Nous terminons cette première visite à Yangon par le parcours pédestre recommandé par le Lonely; sympas et dans des rues un peu plus calmes que celles du matin. Ensuite, taxi vers la gare routière, qui se trouve quand même à une heure de route, y compris un beau bouchon à cause de travaux en chemin (ici aussi!!!). La gare routière est immense, un vrai labyrinthe de rues blindées de cars en attente de départ, rangés devant leurs bureaux respectifs; notre chauffeur de taxi doit embarquer un gamin pour se faire indiquer notre agence de bus…. contents de ne pas être seul dans ce capharnaüm!

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Dîner sur le pouce dans une gargote entre les bus (fried noodles, encore, mais toujours bonnes!), et en route! Bon, bus, sièges ok, route hyper-lisse et chacun roule sur sa bande… mais la TV diffuse un soap-opera birman à fond les ballons jusqu’à pas d’heure, ce qui de plus n’a pas l’air de plaire au nourrisson qui le fait savoir à grands cris… Merci Quies! Vers onze heures, on attendant une arrêt pipi-dîner dans un terre-plein boueux garni de cabanes-resto, comme souvent en Asie, mais non, quelle surprise de se retrouver sur une aire d’autoroute à faire pâlir d’envie nos amis Français, resto plutôt clean alignés en rang d’oignons, le tout éclairé au néon… Il y a du Gouv la dessous, on s’abstiendra de consommer!

[MISE A JOUR 2012] On me signale que, suite à la plus grande ouverture du pays cette année, un afflux de touristes rend la réservation de logements plus compliquées... il est probablement prudent de réserver plus en avance que ce que nous avions fait en 2011... bon voyage!]

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8 Novembre 2011 – Mandalay

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Arrivée avant 5 heures à Mandalay, crevés par manque accumulé de sommeil. On négocie un taxi sans beaucoup de bagou, mais avec un Polonais rencontré dans le bus histoire de partager les frais. Le Royal Guesthouse, qui nous avait annoncé ‘full’ la veille par téléphone a finalement une bonne chambre ($18 avec fenêtre, airco et eau très chaude; un certain charme délabré et propre). Libre à 8:00 du mat, c’est appréciable après une mauvaise nuit!
Repos donc, avant de partir déambuler dans les rues de Mandalay… l’image de calme et de sérénité que le doux nom de cette ville évoque est bien loin de la réalité. Comme à Yangon, les rues du centre (downtown) sont larges, établie selon un plan quadrillé, et numérotées. Elles sont aussi bruyantes, chaudes, poussiéreuse, polluées, … bref pas idéal pour une balade en plein cagnard!

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Nous découvrons la ville à pied, avant de nous arrêter chez Shan Ma Ma pour un déjeuner de curry à la mode Birmane: de nombreuses marmites de curry et préparations de légumes fument à l’entrée de la gargote, dégageant fumet alléchant; on montre du doigt ce qui nous fait envie, et cinq minutes plus tard les plats nous sont amenés à table accompagnés de soupe, légumes, sauces, et légumes croquants au vinaigre. On se régale de ces curry simples et savoureux.

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Nous descendons vers le sud de la ville à la recherche d’une fabrique de feuilles d’or. La visite est intéressante: nous admirons le travail précis et répétitif des femme collant les fines feuilles sur des parchemins de bambou, avant de les emballer par paquets de 10 (2000, 4000, ou 6000Ks le paquet – prix touriste – selon la taille des feuilles). Les feuilles d’or ont préalablement été aplatie pendant cinq heures par des hommes, battant l’or au marteau dans un rythme infernal. Une autre femme, elle, bat les feuilles de pâte de bambou à l’aide de deux marteaux de bois, dans un rythme tout aussi frénétique. Un travail certainement harassant pour ces ouvriers, et probablement mal rémunéré.

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Le soir tombe (il fait noir à 18:00), nous arpentons un sympathique Night Market où les échoppe de snacks se succèdent à celles de livres, vêtements Made in China, gadgets, jouets,…

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Diner de noodle soup Shan et petits spring rolls chez Mann, un établissement où de nombreux locaux (masculins) se réunissent pour boire un coup (bière et rhum local), discuter et fumer. Les plats sont excellents, la dominante de chou vert dans le bouillon nous plaît beaucoup, nous y retournerons!

La journée se terminera là, trop de fatigue et de soleil, trop tard aussi pour encore entamer une nouvelle visite.

9 Novembre – Mandalay

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Après beaucoup de réflexions, nous décidons de ne pas faire l’expédition en train et bus vers Thipaw et Pyin U Lwin , par peur de manque de temps pour boucler le trajet ‘classique’ Mandalay-Bagan-Inle et profiter des plages en fin de séjour. Nous suivons l’exemple et les conseils de Christophe, auteur de l’excellent blog Coup De Coeur en Asie, et décidons qu'après une première vue d’ensemble du pays, il faudra revenir pour visiter des lieux plus ciblés tels Kengtung, l’Arakan, et les montagnes au nord de Mandalay – en privilégiant – hélas - les trajets aériens.

Nous décidons de profiter au mieux d’un dernier jour à Mandalay en louant un taxi à la journée. Nous voilà donc de bon matin dans un ‘blue taxi’, vieille Mazda d’un autre temps, une petite camionnette en fait avec deux bancs sur la plate-forme arrière. Le taxi est plus rouillé encore que ceux de Mandalay, et sur les routes en terres on se demande souvent si les non-amortisseurs parviendront à maintenir l’engin en un morceau. Le bruit, grincements,  et chocs sont très impressionnants!!

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Premier arrêt au pied de la Coline de Mandalay (Mandalay Hill). 1700 marches à gravir à l’ombre – et au frais vu l’heure matinale – pour atteindre une succession de petites pagodes où les fidèles marquent un temps pour faire des offrandes et méditer. Ces divertissement successif, ainsi que les vendeurs de babioles qui nous saluent tout au long de la montée, nous font oublier le nombre impressionnant de marche; nous sommes ravis finalement de ne pas avoir pris l’option voiture plus ascenseur, onéreuse et bien moins intéressante.
Au sommet, une grande pagode un peu kitsch, brillant des milles morceaux de miroir dont elle est recouverte, et ceinte d’un point de vue sur toute la région. La vue est un peu décevante (mais n’est-ce pas toujours le cas?), mais nous profitons pleinement du calme, du frais, des couleurs, et des sourires qui rendent cet endroit si paisible. Un petit bonheur!

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La descente se fait sans y penser, notre chauffeur nous attend et nous mènera dans trois des plus beaux temples alentours (Kyauktawghi, Sandamuni, Kuthadaw), à très peu de distance l’un de l’autre. Nous nous promenons entre Bouddhas, stèles enchâssée dans de splendides stupas blanches éclatantes au soleil, presque seuls à arpenter ces lieux.

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A ce propos, depuis le début de notre séjour nous avons croisé très peu de touristes. Il semble que les voyages organisés (en bus) aient la cote, et que les voyageurs indépendants soient bien moins nombreux que dans les pays voisins. Les ‘quartiers routards’ sont inexistants à Yangon et Mandalay: pas d’agences de voyages, pas de bars pleins d’Anglophone a-fonnant leurs chopes bruyamment, pas de hamburgers, de Starbucks, de harceleurs (ou très peu, et vraiment pas collants), de boites de nuit, … Le revers de la médaille c’est la relative difficulté à organiser son parcours routard, à savoir ce que l’on mange, et à enchaîner efficacement les destinations. Nous commençons à prendre le plis et nous rabattons sur les bons services de nos hôtels et chauffeurs de taxis, mais ici on ne vous proposera pas à chaque coin de rue un ‘package’ pour faire le tour des sites dans la journée.
Autre détail pratique: internet, jusqu’ici et contre toute attente, fonctionne correctement et à prix décents. Les PC que nous avons utilisés étaient tous munis de Skype-micro-casque, et il est même parfois possible de trouver une connexion Wifi!

On ne nous la refera pas: cette fois-ci nous passons les heures les plus chaudes dans le confort climatisé (mais bruyant, le vieux clim!) de notre chambre, et reprenons la route en milieu d’après-midi.
Direction la pagode Mahamuni, la plus adulée de la région. Sa particularité tient en ce grand Buddha dont le corps est couvert de milliers de couches de feuilles d’or déposées par les fidèles. Fait curieux, seuls les hommes sont autorisés à approcher le Buddha. Je ne me prive pas, je me rends sur l’estrade exiguë où trône le Buddha pour admirer ses formes rebondies de près. Les feuilles d’or lui donnent un aspect de sumo, son corps disproportionné et boursouflé contrastant avec son petit visage lisse et brillant! Je suis invité par un fidèle d’une extrême gentillesse à déposer quelques unes de ses feuilles… moment qu’il tiendra absolument à immortaliser avec mon appareil photo, malheureusement pas équipé d’un objectif permettant une vue si rapprochée :-( Un moment très particulier en tout cas, noyé dans la ferveur de ce peuple adorable.

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Aux alentour du temple, les artisans du coin travaillent le marbre pour sculpter des bouddhas et autres divinités au burin et à la meuleuse d’angle. Leur habileté est sidérante: en coup maîtrisé de meuleuse ils traces les courbes de la statue, laissant le visage à l’état brut pour finalement lui donner sa forme finale au burin et au ciseau. Les femmes d’occupent des finitions, et notamment du long ponçage à la pierre puis à la brosse à dents humide.
Le blanc éclatant du marbre illuminé par les raies de soleil filtrant au travers des arbres, la terre brune, les volutes de poudre de marbre, et le bruit répété des coups de burin donnent à cet endroit une beauté particulière.

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Nous rejoignons notre sympathique chauffeur pour la dernière étape de la journée: Amarapura. Ce village est célèbre pour son pont en bois de teck de plus d’un kilomètre. C’est bien entendu en fin de journée qu’il est le plus beau, et les touristes ‘package’ le savent bien! Nous les accompagnons donc pour la longue traversée du pont, croisant également beaucoup de locaux et de moines. Le soleil déclinant illumine le pont et les eaux de couleurs chaudes, les appareil photo crépitent. Nous décidons de ne pas aller admirer le pont depuis l’eau en bateau, malgré les très nombreuses sollicitations, et préférons nous balader sur un îlot de terre ferme au milieu du fleuve. La vue des hauts piliers illuminés de soleil, surplombés des passants en ombres chinoises, est magnifique. Je prends beaucoup de plaisir ensuite à admirer – et photographier – les diverses plaques de métal usées par le temps et remplies d’inscriptions en caractères birmans, qui ornent le pont. L’écriture birmane est particulièrement belles, les plupart des symboles étant très ronds, circulaire.

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Retour sur Mandalay, notre chauffeur nous recommande un petit noodle shop Shan près de notre guesthouse, et nous terminerons cette journée au Nylon Ice Cream: un bar-glacier très fréquenté par les habitants de Mandalay (c’est bon signe, et gage de fraîcheur et d’hygiène indispensable pour se risquer à déguster ce type de produit sous les tropiques!). Il fait bon s'asseoir en front de rue dans l’ambiance bleutée de la terrasse, et s’imprégner de l’ambiance locale en dégustant une délicieuse glace au lait, vanille, taro, papaye, …

 

10 Novembre – En route pour Bagan

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Lever aux aurores ce matin. Notre chauffeur de la veille nous attend à 5:00 pour nous emmener à l’embarcadère. Nous avons réservé un trajet en bateau de Mandalay à Bagan, préférant finalement ce moyen de transport outrageusement cher ($40!) au bus. Le départ du Malikha est prévu à 6:00 et nous arrivons avec 45 minutes d’avance, ce qui nous permet de nous assoir sur le pont, places de choix à l’avant du pont dans sa partie couverte (la soleil va taper dur!). A refaire, le côté droit du pont est encore meilleur car moins ensoleillé sur le parcours! Nous passerons la journée sur le pont plutôt que dans la salle climatisée où des sièges confortables nous sont pourtant réservés! Le voyage est très agréable, au rythme lent du navire, les paysages et scènes de vie se succèdent, le confort est bon et nous permet de lire, écrire et profiter du moment. Nous sommes exclusivement entourés de touristes, et faisons la rencontre d’Edith et Myriam, deux bruxelloises avec qui nous auront de longues discussions et échanges de bons plans!

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Ce long voyage (10 heures) est également une transition bienvenue entre l’agitation et le bruit de Yangon et Mandalay, et Bagan que nous découvrons calme, reposante, tranquille. Nous logeons pourtant dans la partie la plus animée du site, à Nyaung Oo. Le New Heaven  ($18 pour une immense chambre ultra-propre, eau chaude, fan, airco et petite terrasse– les chambres plus petites sont à $15) est construit de bungalows en dur autour d’une cour lumineuse et arborée, parfaitement située à quelques dizaine de mètres de la rue des restos et de l’animation (toute relative) du coin.

Le site de Bagan s’articule autour de trois villages: Nyaung Oo, Old Bagan, et New Bagan (du nord au sud). A Nyaung Oo, nous trouvons pour la première fois une l’ambiance routarde familière, avec une petite rue consacrée aux restos et services (limités) aux touristes. L’ensemble reste néanmoins peu développé, calme et serein. Les routes de terre et sable, la végétation luxuriante, le chant des moines (parfois agaçants en milieu de nuit!), le piaillement des oiseaux, et les petits restos soignés rendent cet endroit très agréable, et très reposant après notre périple dans les grandes villes.
A Old et New Bagan l’animation est quasi-inexistante, les hôtels plus luxueux et repliés sur eux-même, mais ces sites sont entourés des fameux temples de Bagan.

Notre arrivée à Bagan coïncide avec une pleine lune… et pleine lune ici veut dire fête, offrandes, visites aux temples, foire, ferveur, … Nous comptons bien en profiter!

Après un repas frugal au Pyi Wa judicieusement installé au pied d’une petite stupa illuminée de bougies, nous nous dirigeons vers la pagode Shwezigon. La fête bat son plein, la superbe pagode est pleine de fidèles en faisant le tour, réalisant des offrandes, ou écoutant religieusement la parole d’un moine rapportée sur plusieurs écrans à travers le site. Les lumières sont splendides, partout de petites bougies illuminent les ors des stupas, de l’encens brule aux pieds des buddhas et empli l’atmosphère de ses odeurs âcres. Même si les rites et préoccupations bouddhistes nous échappent, on se sent empli et transportés par toute cette énergie, cette ferveur, ce mélange particulier de lumières de couleurs, et d’odeurs asiatiques. Autant de sens marqués à jamais par cette expérience.

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Et pour parfaitement combler nos cinq sens nous irons ensuite faire un tour à la fête jouxtant le temple et où de multiples échoppes vendent des préparations plus ou moins familières mais pour la plupart très tentantes! Nous nous régalons de pop-corn et autres sucreries, et promettons de revenir le lendemain pour gouter aux crêpes, soupes, nouilles, et gâteaux qui sont préparés sous nos yeux. Nous déambulons avec plaisir entre les échoppes, les manèges pour enfants (tous actionnée à la main!), les vendeurs d’articles ménager et vêtements, le concert de musique ‘moderne’, difficile à supporter pour nos oreilles occidentales…

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11 Novembre – Le site de Bagan

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Le site des temples de Bagan s’étend sur une immense plaine, avec entre autre une concentration dans l’enceinte de Old Bagan. La population de ce village a été déplacée manu militari à la fin des années 80 et obligée de détruire ses propres habitations pour les reconstruire sur le site vierge de New Bagan…
Le site peut se visiter (après paiement de la taxe – quasi-inévitable surtout en arrivant en bateau – de $10) en calèche, en voiture (non!), ou à vélo. Nous optons pour cette dernière option et louons de vieilles bécanes (1500Ks par jour) à notre hôtel. Nous couvrons les 4 km nous séparant de Old Bagan en une demi-heure (oui, je sais, 8 km/h est indigne des grands sportifs que nous sommes (sic!), mais vu la chaleur, l’état des routes et surtout de ces vieilles bécanes couinantes et sans vitesses, c’est honorable!).

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Tout le long de la route, de splendides temples de pierre apparaissent au milieu de la végétation. Leur nombre est incroyable, formant un paysage splendide. De petits chemins de terre et de sable partent de la route principale et mènent d’un temple à l’autre. Il est évidemment très agréable de s’y perdre, de poser son vélo le temps d’une visite de l’intérieur de l’édifice, souvent orné de plusieurs buddhas, et de continuer nonchalamment la visite.

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Certains temples sont inévitables, plus décorés, plus fréquentés, plus hauts aussi (et plus fournis en vendeurs de babioles, assez pénibles parfois!). Le temple d’Ananda est de toute beauté, mais souvent ce sont les plus simples qui nous ravissent: constructions de pierre rougeoyante, finement ciselés, se découpant sur un ciel bleu puis rose… splendide!

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La chaleur est à son comble après midi, nous nous arrêtons près d’Ananda au restaurant végétarien The Moon. Un excellent choix! La cuisine y est délicate, fraiche, et parfumée. Les nouilles sautées aux noix de cajou sont parfaites, mon curry aux tomates et noix (finement réduites pour apporter consistance et croquant au plat) est absolument délicieux, et le guacamole servi avec des papadum, bien que peu local, bénéficie judicieusement des excellents avocats du coin! Arrosé de lassi, d’un jus de papaye extra-frais, c’était vraiment parfait! Comble du bonheur, on peut ensuite s’installer sur les chaises longues du jardin, à l’ombre d’une paillotte! Petite sieste bienvenue avant de se remettre en route.

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Vers 17:00, c’est l’heure: tout le monde met le cap sur ‘le’ temple de son choix qui offrira la plus belle vue du coucher de soleil! Certains édifices sont littéralement pris d’assaut par des hordes de touristes débarqués en (mini-)bus ou charrettes.
Sur les conseils de notre hôte du midi, nous grimperons sur le temple Buledi pour admirer le ciel rougeoyant et les lumières rosées qui illuminent la plaine. Grandiose!

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Ce soir, comme prévu, retour à la foire, moins animée que la veille, pour diner des spécialités que nous avons vu préparer la veille. Un Mohinga pour commencer, plat de petit déjeuner en fait, composé ici de grosses et longues nouilles moelleuses, poulet sauté, sauce piquante, huile, oignons nouveaux et herbes. Ensuite nous dégusterons de petits gâteaux de pâte à crêpe salée couvertes d’un œuf de caille, et cuites sur une plaque creusée de trous arrondis, donnant à la préparation une forme de demi-sphère. Pas de risque que ça accroche: l’huile est utilisée à tour de bras pour graisser la poêle! Encore une crêpe croustillante farcie de haricots mungo, tomates, haricots verts, pousses de soja, et piments; puis quelques pancakes et crêpes sucrées locaux… repus! Délicieux, mais un peu gras quand même…

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12 Novembre – Bagan

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Visite du marché de Nyaung Oo ce matin. Très agréable, on peut circuler facilement dans les petites allées couvertes, plaisanter avec les vendeurs, se faire expliquer tant bien que mal la composition de leurs produits. Les légumes sont superbes, et les aliments séchés sont légion: beaucoup de noix, poissons, fruits secs, lentilles, etc…

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Ce midi nous mangeons au Black Bamboo (Yar Khin Thar Str. Nyaung Oo), un restaurant ouvert il y a deux ans par une Française, Armelle, et qui propose une cuisine locale réalisée aux standards européens, plus quelques spécialités de chez nous parfaitement mises en valeur par les superbes produits locaux: glaces maison, caviar d’aubergine, … Délicieuses nouilles sautées aux légumes pour elle, menu birman pour moi: soupe de lentilles (héritage du dhal indien), curry de tomates au tofu et légumes croquants et succulent sorbet à la mangue!
Nous profitons également de la clientèle francophone pour échanger quelques bons plans, avant de nous mettre en selle pour profiter des lumières de fin de journée.

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Nous optons ce soir pour le coucher de soleil du temple Shwesandaw, un des observatoires les plus courus. Nous y sommes tôt, sécurisons un beau point de vue, et en effet des bus entiers de touristes ne tardent pas à investir le lieu! La vue est vraiment magnifique, encore plus grandiose que la veille, et la présence de quelques nuages autour du soleil ajoute encore à la beauté de cette fin de journée.

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Une fois le soleil couché, il fait encore bon profiter de la lumière rosée pour se balader à travers champs et prendre une centième photo!

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Diner frugal de soupes dans un établissement chinois de Nyang-Oo, accompagné d’une bière Myanmar à la pression, c’est plutôt rare (et bon, rafraichissant, et bon marché – “garçon, une autre svp!”), et avec un bon match de foot (Genk – Chelsea!) en tâche de fond...

 

13 Novembre – Farniente a Bagan

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On se sent bien à Bagan. Nous décidons d’y rester encore quelques jours et de profiter du calme du New Heaven pour lire, écrire, et nous reposer sur notre petite terrasse!

Nous retournons au Black Bamboo; Armelle m’avait proposé la veille de passer faire un tour en cuisine, à défaut d’organiser des cours de cuisine locale (introuvable jusqu’ici malheureusement). Je ne me fais pas prier, et après avoir passé commande de mon plat, je rejoins Armelle, son mari cuisinier myanmar et leurs deux commis, en cuisine! Je suis avec intérêt la préparation du ‘Menu Birman’ du jour: soupe de lentilles, salade de long beans (longs haricots asiatiques), et curry de volaille. Le terme curry est utilisé au Myanmar pour nommer un plat mijoté de viande et/ou légumes, peu importe qu’il contienne un curry d’épices ou non.

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Salade Myanmar de Long Beans:
- Emincer un petit oignon (les locaux abusent de grandes quantités d’oignons et d’ail!)
- Cuire les long beans à l’eau bouillante en les laissant croquants; les refroidir à l’eau glacée; les émincer en tronçons de 3mm.
- Piller une belle quantité de cacahouètes.
- Emincer un petit oignon en fines lamelles; les faire frire. Egoutter.
- Mélanger les ingrédients sauf les oignons frits.
- Assaisonner de sel et d’huile d’arachides uniquement (pas d’acidité!)
- Servir parsemé d’oignons frits.

Curry de poulet Myanmar:
- Au pilon, faire une pâte de gingembre frais, oignons, et ail, en parts égales.
- Faire revenir une belle càs de pâte dans de l’huile d’arachide.
- Ajouter le poulet en morceaux. Saisir un instant.
- Ajouter quelques petites demi-tomates (ou quarts de tomates si elles sont grosses)
- Mouiller avec une louche de bouillon de volaille maison. Laisser cuire et réduire.
- Quand le poulet est cuit, assaisonner de sel, de turmeric (une pointe, pour le couleur), et d’un peu de fond de volaille en poudre.
- Ajouter un peu de piment, selon goût.
- Servir avec du riz.

Soupe de lentilles:
- Au pilon, faire une pâte de gingembre frais, oignons, et ail, en parts égales.
- Faire revenir un peu de pâte dans de l’huile d’arachide.
- Ajouter les lentilles jaunes. Les enrober de gras.
- Mouiller à hauteur (ou un peu plus)
- Laisser cuire jusqu’à ce que les lentilles soient bien cuites.
- décorer de ciboule(tte).

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Fin d’après-midi en charrette à cheval, sous la conduite de Min-Min, le cocher attitré du New Heaven.

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Il nous emmène dans la partie est du site de Bagan, plus difficile d’accès à vélo, où nous pouvons profiter pleinement des temples déserts, observer la vie des berger et paysans du coin, et bien entendu terminer sur un splendide coucher de soleil, quasiment seuls sur notre temple!

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Allez, une petite noodle soup au Little Bit of Bagan, un petit surf sur le Net (lent, peu fiable, mais on va pas se plaindre?!) et au lit!

 

14 Novembre - dernier jour à Bagan

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Après avoir déjà repoussé notre départ vers Inle, nous entamons notre dernière journée à Bagan. L’endroit est vraiment paisible, on s’y sent bien, on y resterait encore… mais d’autres paysages nous attendent, et nous sommes impatients de découvrir la région Shan.

Le leitmotiv de cette journée étant un retour à The Moon, nous y passerons un très agréable lunch et début d’après-midi. Nous aurons l’occasion de discuter avec le chef et son épouse, un couple vraiment très sympas et complémentaire en cuisine et salle.

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Au menu, Aubergine Special, salade de feuilles de thé, curry d’aubergine, et riz gluant brun. La salade de feuilles de thé est une curiosité locale, ces feuilles étant vendues séchées sur tous les marchés. Elles sont préparées en salade avec huile, citron, ail frit, beaucoup de cacahouètes, et sésame grillé. Excellent et très frais!

L’Aubergine Special était remarquable, et le chef a bien voulu nous donner la recette de sa création:
- Aubergines rôties à la flamme (elles doivent prendre un petit gout de brulé/fumé), puis pelées quand la chair est cuite.
- Battre un ou deux œufs, et les cuire en brouillés.
- Piller des cacahouètes. Faire frire des tranches d’ail. Faire griller des graines de sésame.
- Epépiner une tomates et émincer la chair en fines bandelettes.
- Piller ail et oignon en une pâte.
- Ciseler un peu de ciboule (ou vert de jeunes oignons)
- Mélanger les ingrédients quand la chair d’aubergine et les œufs sont encore chauds.
Servir tiède parsemé de coriandre fraiche.

On se perd encore quelques heures à vélo entre les temples, terminons la journée par une ultime visite à la pagode Shwezigon, plus calme, mangeons mal au Little Bit of Bagan, et dodo tôt en prévision de notre réveil à 3:15 demain…

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15 Novembre - En route pour le Lac Inle

Réveil très matinal, donc. On avait prévu 15 minutes pour s’habiller, le bus arrive avec 10 minutes d’avance… On saute dans nos fringues, et en route vers le Lac Inlé.

Bus local finalement confortable malgré l’absence d’airco; quelques locaux viendront s’assoir entre les sièges pendant une partie du trajet, mais on a connu des bus locaux plus bondés! La route est magnifique; on traverse des rizières, champs colorés à perte de vue, plantations variées le long du parcours qui se fait de plus en plus montagneux, petits villages ruraux animés de scènes de vie typiques, casseurs de cailloux aux abords des cimenteries et des travaux routiers, immense champs de troncs de teck prêts à partir à la scierie… Mais ce paysage grandiose se mérite: la route est défoncée de bout en bout, le bus roule à du 20km/h, le soleil tape sur les vitres, la poussière s’infiltre partout dès qu’on ouvre une fenêtre… Un voyage épuisant de 12 heures pour arriver à Shwenyaung, où nous négocierons avec les quatre autres touristes du bus un vieux (mais vieux!) taxi rouillé jusqu’à la moelle pour Nyaungshwe (6000Ks pour les 11km).

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Exténués, nous tenterons les 2-3 hôtels les plus attrayants de nos guides, sans succès, avant de terminer au Mingalar Inn, très sympathique mais un poil trop cher à notre gout. La décoration des chambres est soignée, le confort est bon, le petit déjeuner excellent (pancakes banane ou tomates-poivrons, samosas de légumes, œufs, pain-beurre-confiture). Pour 16,000Ks nous avons une chambre sympas mais sans vue; celles avec balcon, à l’étage se négocients 24,000Ks.

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Balade dans le village, peu animé en soirée mais très paisible, et diner au Miss Niaungshwe où l’on me sert un délicieux poisson du lac grillé, entier, farci d’herbes et accompagné d’un curry de tomates… top!

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16-17 Novembre - Inle Lake

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On se sent bien à Nyaungshwe. L’air est plus frais (presque froid en soirée!), la ville est petite et calme, le marché est agréable, les gens sympathiques et très habitués au tourisme, et la campagne environnent est vraiment magnifique et pleine de vie! C’est un bonheur de s’y perdre à vélo.

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Nous avons déménagé au Teakwood Guesthouse, une grande maison en teck dotée d’une quinzaine de chambres charmantes et d’un très agréable espace commun ou l’on peut se prélasser sur les lit-divan locaux, au frais pendant les heures les plus chaudes. L’accueil est sympathique, et très (trop!) dynamique.

 

Jeudi nous embarquons sur une longue pirogue à moteur pour l’attraction immanquable de la région: une balade d’une journée sur le lac Inlé. Après une demi-heure notre pirogue s’arrête au beau milieu du lac, moteur cassé… Désolés pour notre piroguier qui doit se taper le retour à la rame, nous sautons dans le bateau de deux sympathiques espagnoles qui acceptent gentiment de partager leur pirogue! Le voyage est touristique, certes, mais finalement très agréable et instructif.

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Nous visitons le marché de Nam Pan, au sud du lac, ou de nombreux habitants des montagnes viennent vendre leur production et repartent les sacs pleins de produits de la plaine et du lac. Chaque ethnie (Pa-O, Intah du lac, …) est vêtue de costumes traditionnels, souvent chatoyants, ce qui rend le marché très coloré.
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Nous visitons ensuite une fabrique de cheerot, le cigare local dont l’enveloppe faite de feuilles contient un peu de tabac, et un mélange de fruits séchés, alcool, et épices! De jeunes birmanes en roulent plus de 500 à la journée avec une grande dextérité. J’aurais bien gouté, le mélange avec l’air délicieux, mais “nooooon, pas bien”! L’endroit est disposé comme vitrine touristique, comme tout les ateliers que nous visiterons ensuite, mais c’est assez bon enfant, et en partant on a l’excellente idée de laisser aux filles des échantillons de parfums plutôt qu’un tip ou un achat: une attention très, très appréciée!!!

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Ensuite, les visites se succèderont, toute la journée, ponctuées de trajets sur les eaux tranquilles du lac: visite d’un atelier de tissage de fibre de fleur de lotus (la fibre est extraite de la tige), un atelier d’orfèvre (travail de l’argent principalement), un temple dans lequel les bouddhas ont reçu tant de feuilles d’or en offrande qu’ils ne sont plus que des monticules d’or informes, un monastère de chats ‘sauteurs’ (Nga Phe Chaung) qui ne sautent pas bien haut (!), un ‘centre culturel’ ou quelques femmes-girafe sont exhibées (on s’enfuit!), etc…

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Au final, une journée vraiment très agréable et instructive, si l’on admet le côté ‘touristique’ de la chose, dans un environnement vraiment exceptionnel! Les trajets sur le lac, près des pêcheurs ramant debout à une jambe (curiosité locale), dans les villages flottants ou sur pilotis le long de l’eau, et le long des potagers flottants, le tout entouré de montagnes se découpant à l’horizon, est absolument grandiose. Et quand notre pirogue met le cap sur Nyaungshwe au soleil couchant, on est envahis d’émotions tant le spectacle est impressionnant et magique.

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Lors d’une balade en vélo mercredi, nous avons visité le domaine viticole Red Mountain Estate. Encore une curiosité locale: un riche négociant minier de Yangon s’est adjoint les services et précieux conseils d’un vigneron français pour développer une culture de Syrah, Cabernet Sauvignon, Tempranillo, etc… Nous avons pu visiter les installations, la cave climatisée où une partie de la production murit en futs de chêne hongrois. Petite dégustation de quatre de leurs vins, dont un Chardonnay et un rouge (Syrah/Tempranillo) vraiment bien sympathiques! Un peu chère pour la région (€10 minimum la bouteille), la production est destinée à une riche clientèle des villes et de plus en plus à l’exportation limitrophe.

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Lors d’une autre balade cycliste, nous avons visité le monastère de Shwe Yan Pyay, à deux kilomètres au nord de Nyaungshwe. Le bâtiment principal tout en bois de teck date du début du vingtième. Chez les moines aussi, le tourisme et l’attrait de leurs richesses a déjà perverti le système: à l’approche d’un bus de touristes, quelques moinillons sortent en courant de leur salle d’étude pour aller se poster aux grandes fenêtres ovales du bâtiment, offrant leurs jolies couleurs aux appareils photos des voyageurs comblés par ce spectacle,… et d’autant plus généreux!

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Le monastère abrite une superbe salle où de petits bouddhas occupent d’innombrables niches dans les murs colorés et patinée; splendide et serein.

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Durant ce long séjour, nous aurons l’occasion de découvrir pas mal de petits restos plus ou moins typiques, plus ou moins bons! Le View Point notamment, avec vue sur la rivière, est un resto un peu plus chic, avec un superbe décor en bois de teck et objets locaux, où les plats raffinés sont présentés tous ensemble, dans l’esprit Shan local, sur un grand plateau traversant la table. Joli et raffiné, un endroit comme on aime en croiser de temps en temps entre deux gargote!

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18-19 Novembre - Derniers jours au Lac Inle

Vendredi on s’accorde un jour ‘off’! Pas de visites, pas de plans. Un peu d’internet, mais vraiment très lent par ici: difficile de communiquer… Le patio de notre hotel est très confortable par contre, et on peut y passer de longues heures à lire, écrire, se reposer dans une grande tranquillité, entourés de bois, de beaux tissus, et des photos vieillie de la famille de Tin: c’est un plaisir d’imaginer l’histoire de cette famille Myanmar en examinant les portrait expressifs des générations passées.

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La nourriture Myanmar est excellente, mais après deux semaines, un peu de variété nous tente! Le Golden Kite, comme beaucoup d’autres restaurants ici, propose un menu italien extensif… presque inquiétant. Mais, alors que nous examinons la carte, le patron nous prend la main pour nous faire faire le tour de ses cuisine, nous explique fièrement que son équipe a été formée par une cuisinière italienne, et nous montre son four à bois, sa pâte à pâtes fraiches réalisées à la minute avec une véritable machine à main Imperia, son congélo plein de salami, mozzarella, et autres délicatesses italiennes, et même un basilic ‘de chez nous’ superbement odorant qu’il cultive à base de graines importées d’Italie! Il n’en faut pas plus pour nous convaincre: avec les célèbres tomates du coin et les superbes aubergines, pas de doute que la pizza va être succulente! Et en effet, pour 5000Ks (le prix de trois fried noodles quand même!) on nous sert de délicieuses pizza au feu de bois… Miam et réconfortant!

Le soir, après une balade dans les pagodes de la ville au soleil couchant, et pour bien se replonger dans la gastronomie locale, ce sera noodle soup dans la rue, sur un petit tabouret en plastique typique de ces régions, le long du marché. L’étal de casseroles est impressionnant: plusieurs sortes de nouilles, nature ou aux herbes, des légumes croquants, et des morceaux de viande dont l’origine est difficilement identifiable, probablement des abats, groin de porc, etc… Les petites dames de la gargote sélectionnent un mélange d’ingrédients (viande comprise pour moi!), les mélangent avec sauces, piments, cacahouètes pilées, pâte de crevettes, aginomoto (du glutamate de sodium je pense), sucre, … Le tout est ensuite mis à chauffer dans une jolie poele en terre cuite, couverte, après avoir été généreusement arrosé de bouillon. Résultat à le hauteur de mes espérances: un jus plein de saveurs, relevé, consistant, et plein de croquant grâce aux légumes. Miam!

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Samedi, un peu d’exercise: nous avons signé pour un trek d’une petite journée avec un jeune guide local (15000Ks); au programme visite de village, vue sur le lac et les splendides montagnes, traversée de plantations, etc… on n’est pas en super-forme après une mauvaise nuit; on y va à un rythme pénard.
Sur le chemin, nous croiserons deux moines hermites retirés dans leurs grottes; dans un village Pao les hommes sont déjà saoul après leur matinée de travail! Partout les enfants nous accueillent avec le sourire et de grand cris; parfois ils nous réclament des bonbons et de l’argent aussi… C’est la saison du maïs, les carottes sont passées une à une dans une machine artisanale dans laquelle un rouleau garni de clous arrache les grains de maïs séchés.
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A midi, notre guide réquisitionne un paysan, sa femme et sont fils qui sont occupés au champ, et nous nous installons dans la pièce unique de leur maison ‘de campagne’ (qu’ils occupent presque quotidiennement pendant la saison de récolte du maïs). Pendant que la femme prépare le repas avec son mari, nous jouons longuement avec leur fils de 9 ans: parties de fou-rire avec mon appareil photo, jeu de billes avec des grains de maïs, deux heures s’écoulent gentiment dans une atmosphère calme et sereine. Curry de courges et riz, on se régale de produits simples et frais.

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Après avoir admiré le splendide paysage qu’offre le lac du haut de la montagne, nous redescendons à un bon rythme, croisant encore quelques villages Pa-o, Intha, et Taunh Yo.
Une belle balade, très instructive, et un moment inoubliable avec la famille Shan qui nous a accueillis.

Notre journée se termine tôt, dîner à l’hotel et dodo; nous nous levons tôt demain pour prendre un vol vers Yangon. Ces quelques jours au Lac Inle étaient vraiment très agréables, reposants, et nous garderons longtemps en mémoire la sérénité et la beauté de ce lac magnifique.

 

20 Novembre - De retour à Yangon

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Une heure d’avion ou 18 heures de bus (ou 30h de train)? $100 ou 20.000Ks pour rentrer à Yangon? Passage obligé pour aller se reposer sur une plage de la côte ouest. Nous optons pour l’avion, surtout qu’il nous faudra encore une nuit de bus pour rejoindre la plage de Chaung Tha!
Entre 9:00 et 10:00, les vols se succèdent à un rythme effréné à l’aéroport de Heho (que nous avons rejoint en taxi de Nyaung Shwe - 18000Ks): plusieurs compagnies privées se disputent le marché, et beaucoup font un ‘tour’ quotidien Yangon-Bagan-Mandalay-Heho-Yangon. Comme les prix sont fixés par le gouvernement, ces compagnies font un réel effort pour se démarquer sur la qualité de leur service,et nous faisons un excellent vol d’une petite heure.

Arrivée à Yangon, taxi non négociable (7000ks), chaleur accablante, nous passons au May Fair Inn déposer nos sacs et prendre les billets de bus que nous leur avions commandés d’Inle. Départ ce soir vers 22:00. Nous profitons de l’excellent connexion internet de la ville (en comparaison avec les villes du nord en tout cas!), nous promenons dans les rues de Yangon. Zut, le marché Bogoyke est encore fermé, pas moyen de faire nos course de fin de voyage ni d’y faire du change! Nous changerons au Central Hotel , après qu'on aie, au bluff, fait monter le cours de 740 à 755Ks pour un dollar! Pas le meilleur taux, mais décidément il faut s’y faire, le dollar ne vaut plus que la moitié de sa valeur d’il y a deux ans, rendant ce pays relativement cher par rapport à ses voisins…

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Par l’odeur alléchés, nous irons déguster des nouilles sautées avec des œufs et du poulet sur une grande plaque chauffante, en front de rue, et servie dans une cantine locale. Le quartier est à dominante indienne, je repère de beaux goulab jamoun (boule de pâte un peu spongieuse farcies de lait réduit en une pâte dure, frites et trempées dans le sirop! Une bombe calorique!) je ne peux pas résister :-)

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Nous alternerons l’après-midi entre balades dans la ville et repos au frais dans l’un ou l’autre café: Zawgyi House Cafe près de Bogoyke, et à noter le Tokyo Doughnut qui offre un accès Wifi gratuit à ses clients: on fait nos provisions de brioches pour le bus en sirotant un thé, et pouvons enfin uploader ce blog! (Les photos et la mise en page suivront après notre retour). Diner de burger de poulet avec d’excellentes frites au Innwa, une chouette cantine réputée du quartier (29ème) qui propose pâtisseries et glaces indiennes d’un côté, chinoiseries salées de l’autre.

A 21:00, après avoir galéré un peu, notre taxi trouve enfin les bus de Asian Dragon. Rien à dire, service et confort au rendez-vous!

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Parenthèse culinaire

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Après plus de deux semaines à sillonner ce magnifique pays, il est temps je pense de faire un petit topo culinaire!

La cuisine Myanmar, pour ce que nous en avons goûté, n’est pas la plus excitante de la région. Si les locaux, comme souvent en Asie, aiment à se régaler de petites choses tout au long de la journée, dans la rue, les préparations sont souvent trop simples et trop grasses. L’huile est en effet le composant principal de beaucoup de plats, et la friture le mode de cuisson le plus utilisé! On se retrouve vite saturés de ces beignets et simples morceaux de pâtes frits, auxquels il manque les ingrédients, farces, herbes et épices qui les rendraient aussi irrésistibles que leurs équivalents vietnamiens!

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Les indiens de Yangon proposent des snacks plus recherchés.

L’échoppe de rue la plus populaire sert un coupe-faim excitant extrêmement prisé par ici: les chiques de bétel. Une feuille de bétel est tartinée de chaux (!) puis enveloppe un morceau de noix d’arec. Le tout est longuement mâché et procure parait-il un regain d’énergie. Les effets secondaires sont désastreux: outre une disgracieuse joue gonflée par la chique, la feuille de bétel dégage un colorant rouge sang qui colore irrémédiablement les dents, ces dernières bientôt réduites à l’état de chicots par l’attaque répétée de la chaux! Il semble également que le mélange accélère les sécrétions salivaires qui, rougies par le bétel, sont évacuées par de longs et fréquents crachats, parsemant le sol du pays de taches rouges caractéristiques. Dans les bus longue distances, les habitants ont la décence de ne pas cracher par terre, mais plutôt dans les petits sacs plastiques qui viendront s’éclater en un flot de bave colorée à la première étape! Bref, une habitude très solidement ancrée dans les mœurs ‘gastronomiques’ du pays, procurant un sourire édenté et coloré caractéristique à la majorité de ses habitants, et à laquelle on a franchement beaucoup de mal à s’habituer!

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Pour terminer ce petit paragraphe ‘fraicheur’, signalons que le crachat est ici pratiqué comme sport national, et au concours de raclement de gorge bruyant et peu ragoûtant, les Myanmar gagnent haut la main! Autre habitude trop éloignée de notre savoir-vivre pour s’en accommoder sur une si courte période, le rot est ici parfaitement accepté comme conclusion d’un bon repas… Fraicheur et délices (Julius, dans La vallée des rubis de J. Kessel - lecture de vacances appropriée sur la vie à Mogok, centre du rubis birman).

Mais hormis cela, la nourriture birmane a également de délicieuses spécialités, et une certaine variété entre cuisine myanmar, chinoise (présente sur la majorité des cartes), et régionale (Shan, poissons le long des côtes et lacs, …).

Le petit-déjeuner, ou Mohinga est bien entendu salé et légèrement pimenté: une délicieuse soupe de nouilles assaisonnée et agrémentée de poisson ou viande. Quelques morceaux de crêpes sucrées accompagnent parfois la soupe, ainsi que du thé ou du café au lait très sucré. Dans les villes, et surtout à Yangon où les “maisons de thé” fleurissent et servent souvent un petit déjeuner, d’autres spécialités sont servies en complément du mohinga: pains vapeur ou brioches farcies de pâte de haricots sucrée (un régal), samossas aux herbes et légumes, bien relevés et frits.

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Pour les inconditionnels du petit dej’ occidental, on trouvera facilement du pain de mie industriel et fade, avec des oeufs, beurre et confiture… vraiment pas terrible!

La base du repas myanmar est… le riz! Il est présent à tous les repas, éventuellement substitué par des nouilles de riz (sautées, en soupe) dans la cuisine chinoise.
Le ‘set menu’ est donc composé de riz, accompagné d’un ou plusieurs délicieux curry, de légumes sautés ou bouillis et assaisonnés, d’une salade de crudités (avocats, tomates, concombres, assaisonnée souvent exclusivement d’huile d’arachides, et mélangées à e l’oignon émincé, et ail) et d’une soupe: souvent de lentilles, genre dhal indien, ou selon saison de maïs, courges, etc…
Le terme ‘curry’ désigne ici un plat de légumes ou viande mijoté, toujours légèrement épicé de curcuma et piments (doux ou forts), et cuisiné à base d’huile et du mélange standard gingembre frais, ail et oignon.
Les Myanmar sont très friands d’oignons et d’ail, souvent présents en trop grande quantité dans les plats, et d’huile également qui est un excellent conservateur pour les curry qui reposent une partie de la journée sur les étals… En général, les plats sont accompagnés de légumes crus au vinaigre, de sauce aux piments, et d’une assiette de fruits frais en guise de dessert. Certains restaurants proposent une dizaine de curry et légumes en front de rue: il suffit de faire son choix et d’attendre à table de recevoir sa commande avec une ribambelle d’accompagnements; très agréable et souvent délicieux!

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En vrac, quelques spécialités qui nous ont particulièrement plus:

Dans les rues de Yangon:
- “Watablouch”: Crêpes cuites sur une plaque de métal bien huilée, croustillante et rigide, préalablement farcie de germes de soja, haricots noirs, tomates, oignon, piments.
- La même crêpe croustillante tartinée de chocolat et chair de noix de coco fraîche.
- Nouilles sautées avec œuf et ragout d’oignons, en front de rue sur de grandes plaques chauffantes.
- Chappattis et autres pains indiens.
- Curry sûr aux feuilles de moutarde.
A Inle:
- Salade chaude d’aubergines dont la peau a été brûlée avant de recueillir la chair,mélangée à du sésame (influence Shan), huile, oignon, ail, coriandre, et parfois un œuf battu.
- Tourte sucrée de pâte feuilletée (genre multi-couches de pâte filo), farcie d’une épaisse couche de pâte aux haricots sucrée et très consistante. Le tout cuit dans une bonne quantité de beurre. Une tuerie!
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A Bagan:
- Boules de pâte à crêpe salée aux herbes (ciboule), formées de deux demi-sphères cuites dans une poêle spéciale (je rêve dans acheter une!) sur feu de bois, et bien huilée. Les demi-sphères sont assemblées en une boule en cours de cuisson, de façon à conserver l’intérieur moelleux tandis que l’extérieur est rendu croustillant par l’huile crépitante. Une -variante consiste à servir les demi-sphères couvertes d’un œuf de caille. Succulent!
- Curry de tomates. Présent sur pas mal de cartes, sous forme d’une espèce de sauce épaisse, la version avec cacahouètes pilées était exceptionnelle, au Moon (Old Bagan)
- Pop corn au beurre et au sucre, réalisé dans de veille machines ambulantes.

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A Chaung Tha:
- Barracuda et Calamars grillés, marinés et simplement servis avec une sauce citron vert, poivre, piment et ail.

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21-24 novembre - Chaung Tha beach

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Nous avons pris l’habitude, et le plaisir, de terminer nos vacances en bord de mer, pour un moment relax après un parcours plus ou moins aventureux et confortable dans le pays. Au Myanmar, le choix n’est pas évident. Les plages sont peu nombreuses et difficilement accessibles. Et l’offre hôtelière est soit inexistante, soit composée d’une majorité de “Resorts” hors de prix. Ngapali est parait-il superbe, très chère, et ne peut être gagnée que par avion (soit $250+ l’aller-retour!). Les plages de l’extrême-sud semblent magnifiques et sauvages, mais outre la difficulté d‘y accéder (combinaison de bus, bateau et taxis; ou avion hors de prix), l’offre hôtelière semble inexistante et en tout cas incompatible avec notre désir de profiter d’un minimum de confort (et d’une piscine!). Reste donc les plages de Ngwe Saung et Chaung Tha, à 7h de bus de Yangon, via Pathein. Nous opterons pour cette dernière, décrite comme un peu moins belle (splendide quand même, mais le sable y est plus foncé!) mais bien plus vivante et ‘couleur locale’.

La route de Yangon à Chaung Tha est encore pire que ce qu’on craignait: en très mauvais état occasionnant des sauts de carpe dans le bus pourtant de très bon confort! Les deux dernières heures sont particulièrement pénibles!
Arrivée à 4:00 du mat’, petite tournée des hôtels, très chers, nous optons pour le Golden Beach Hotel: bungalow en dur à côté de la piscine, superbe, et en bord de plage avec une magnifique vue sur la mer, pour $55. Le jour se lève, une flopée de touristes asiatiques (quasi-exclusivement) et de marchands vont et viennent le long de la longue plage dorée par les premiers rayons du soleil: poissons séchés, brochettes de gambas et de poissons, chapeaux tressés en feuilles de cocotier, location de vélos… l’atmosphère est très particulière: celle d’une station balnéaire très locale, où les Myanmar se baignent tout habillés, profitent simplement des produits de la mer sur un coin de sable, et font du vélo sur la plage comme nous ferions du cuistax à Coxijde!

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Quelques djeun'z un peu bruyants et alcoolisés (et très mauvais chanteurs!) également, pétarades et feux d’artifices le soir, et les incessants raclement de gorge et crachats dont les Myanmar sont si coutumiers! Ca, on a quand même du mal à s’y habituer… En fonction du standing des hôtels, on trouve ici différentes couches sociales du Myanmar, y compris certainement quelques apparatchiks: jeunes couples en long weekend, familles s’extasiant devant la piscine dans laquelle ils n’iront finalement jamais (ou alors du bout des orteils), bandes de jeunes débarquant dans une vieille camionnette pour faire la fête pendant quelques jours loin de la capitale… L’offre hôtelières est mixte: la quasi-totalité des occidentaux se retrouvent au Shwe Hin Tha: ambiance et charme, chambres $15-$35, mais pas de piscine malheureusement. D’autres hôtels plus chics tels le Max, le Belle, et le Ace facturent leurs chambres bien plus de $100, mais le service, le charme, et les finitions sont à l’avenant! Nous sommes finalement ravis de notre choix, probablement le meilleur compromis du coin.
La gestion de l’électricité est assez particulière par ici, mieux vaut le savoir: au Golden Beach elle n’est disponible que de 18:00 à 5:00, puis encore une heure en début d’après-midi! Bon à savoir pour les recharges de batterie, un p’tit coup de climatiseur, et le surf sur internet (correct).

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Plus envie de bouger! Après deux grosses semaines à sillonner le pays, il est grand temps de se poser, prendre le temps de lire, rêver, se balader au soleil levant/couchant. On réserve notre retour sur Yangon pour vendredi (de jour, en bus, 7h, 10000Ks), et décidons de ne plus bouger! Malgré la tentation d’une expédition en moto (avec chauffeur, obligatoire au Myanmar car les touristes ne peuvent pas louer de motos/mobylettes) vers Ngwe Saung la belle (et chère) plage plus au sud en longeant la côte par une route parait-il superbe…

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Nous ferons quand même un tour au marché de Chaung Tha, tôt, qui s’avère très vivant, coloré, propre, exempt de touristes, empli de sourires, vraiment un des plus agréables que nous ayons visité. J’achète des boulettes de sucre et des piments séchés, … la pâte de crevette j’ose pas la ramener dans nos bagages!!!

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Quelques restos du coin valent le détour: évidemment celui de l’hôtel, correct, a l’avantage de nous servir sur la terrasse de notre bungalow, ça le fait, mais pour de succulents produits de la pêche, on a particulièrement aimé:
- le resto du Shwe Hin Tha pour son calamar grillé fondant sous la dent, juste servi avec une petite sauce citron-poivre-aïl.
- le William, service absolument adorable et sympas, délicieux barracuda grillé et grosses gambas panées et frites, puis sautées à l’aigre doux avec des ananas frais… Yummy!
- le Shwe Ya Min (juste en face du Belle): déco moderne et épurée, service adorable, bonnes préparations de poissons, carte extensive.

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26 novembre - fin de voyage

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Les derniers jours à Shaungtha sont passés au même rythme lent que les précédents: balades le long de la plage dès l’aube, longues observations des Myanmar en vacances et de la horde de vendeurs de plages qui les accompagnent du matin au soir, petits restos de poissons hyper-frais, repos, lecture, mer chaude, piscine magnifique… un vrai bon moment de décompression!

Le retour en bus nous pris finalement toute la journée de vendredi: départ 9:30, arrivée 17:00 (10000Ks). Long et pénible sur cette route chaotique et certainement pas adaptée au passage d’un bus… Paysage superbes néanmoins, ça fait passer le temps!
Déception au May Fait Inn: chambre petite et sombre, patronne toujours aussi affable et limite désagréable…
On commence a avoir ses repères dans Downtown Yangon, on profite encore un peu de son animation. Ce matin, courses de fin de vacances au marché Bogyoke, très axé sur les souvenirs pour touristes, nous trouvons dans les environs d’autres marchés plus intéressants et authentiques; provisions de bonbons au tamarin (on a complètement craqué pour leur gout acidulé!), noix de cajou, piments, cacahouètes, …

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Nous avons fait un très beau voyage, dans cette Asie qui nous plaît tant. Nous y avons découvert un pays splendide, certes plus brut et difficile d’accès que ses voisins, moins taillé pour plaire d’emblée aux touristes occidentaux, mais peuplé de gens adorables, souriants, ouverts, curieux, et intéressants. Les paysages superbes, et la profusion de temples ajoutant au charme particulier du Myanmar.
Nous y reviendrons, le temps nous a manqué pour encore visiter Kengtung, l’Arakan, l’extrême sud, et ces autres régions encore interdites qui s’ouvriront peut-être au tourisme dans les années à venir. Mais il ne faudra pas trop trainer, avant que l’ouverture très progressive du pays ne mène - peut-être -  à un excès de tourisme, et pour pouvoir encore partager sourires et conversations francs, désintéressés, et spontanés avec ses habitants, et profiter de ses paysages vierges et milliers de temples sacrés.

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PS: Pratico-pratique

Quelques prix constatés en Novembre 2011 (division par 1000 équivalent Euro):

Eau (1 litre): 300-400Ks
Taxi dans Yangon: 1500Ks
Téléphone local: 100-200Ks
Taxi à la journée dans Mandalay: 20.000Ks

1 USD = 750-775Ks environ (Nov 2011)
1 EUR = 990-1030Ks environ (Nov 2011)
Taxe des sites: $2 (Sule), $5 (Schwedagon), $10 (Bagan, Mandalay, Inle)
Fried Noodles dans la rue et gargotes: 1000/1500/2000Ks (plus cher si viande)
Noodle soup: 700/1000Ks (plus cher si viande)
Glace: 500Ks
Vélo: 1000-1500Ks la journée
Café: 200Ks

Yagoon

Hotel May Fair In: 24 $ / nuit chambre double; air co et eau chaude, pas de petit déj. Clean, simple mais spacieux.

Change le 5 nov: 1 $ = 775 kyat (K) au marché Bogyoke Aung San (1 € = 1.040 K)

Change le 7 nov: 1 $ = 755 kyat (K) à l’hotel Central (1 € = 1.020 K)

Change le 20 nov: 1 $ = 755 kyat (K) à l’hotel Central (1 € = 1.000 K)

Pagode Shwedagon: 5 $ p/p

Taxi centre Yagoon vers pagode Shwedagon: 1.500 K

Bus Yangoon - Mandalay: 14.000 K p/p (air co et siège rabattables) voyage la nuit, 9h20 de trajet, route nickel

Taxi pour la gare routière pour prendre le bus de Mandalay: 6.000 K (1 h de trajet)

Bus Asian Dragon Travel Yangon - Chaung Tha : 15.000Ks (21:30-04:00) (Air-co)

Taxi May Fair Inn - Bus Asian Dragon Travel: 2.000Ks

Marché Bogyoke: fermé le dimanche et les jours fériers (attention, assez nombreux); le change est alors assez difficile.

Mandalay

Taxi bleu: gare routière vers centre Mandalay: 3.000 K p/p à 3 dans le taxi.

Hôtel Royal Guest House: 18 $ / nuit chambre double, air co et eau chaude, petit déj: œufs, pain, bananes, papaye, thé ou café. Clean, déco sympa mais pas très aéré.

Change danshôtel Unity: 1 $ = 750 K

Taxi bleu: 1 journée pour la visite dans les environs: 20.000 K

Bateau “Malikha” pour Bagan (Nyang U): 40 $ p/p, petit déj inclus. Déjeuner: nouilles ou riz sauté: 3.000 K. A ce prix, uniquement des touristes à bord. Départ 6h du mat, arrivée à 15h20 (9h20 de trajet). Très beaux paysages.

 

Bagan

Calèche du débarcadère vers notre hotel à Nyang U: 4.000 K

Accès au cite de Bagan: 10 $ p/p ( ou 10 €!)

Hotel à Nyang U: New Heaven: 18 $ / nuit chambre triple, air co et eau chaude, petit déj: œufs, pain, bananes, papaye, thé ou café. Très spacieuse, lumineuse et aérée. Chaises sur une petite terrasse et cours intérieure avec une chaise longue pour se reposer.

Vélo: 1.500 K / jour et p/p

Calèche: 15.000Ks pour la journée dans Bagan et 7.000Ks pour 4h l’après-midi et le coucher de soleil.

Bus vers Lac Inlé: 10.500 K p/p, départ à 4h du mat pour 12 h de voyage dans un bus local très correct. Pas d’air co. Le bus vient nous chercher à l’hôtel vers 3h30 et nous dépose à Shwenyaung. Le bus roule un bon moment à du 20 km/h dans les montagnes, routes très accidentée. Très beaux paysages.

Lac Inle

Taxis Shwenyaung vers Nyaungshwe: 1.000 p/p à 6 dans le taxis (dans la remorque).

Logements:

Min Ga Lar Inn: 16.000 K / nuit chambre double; air co et eau chaude, petit déj. Petit déj: samosas, avocat, papaye,bananes, oeufs, pain, pancake banane, café ou thé. Chambre très clean et très bien décorée. Les chambres doubles à l’étage sont à24.000 K.

Teakwood: 25$ / nuit chambre double; air co et eau chaude, petit déj. Petit déj: morceau d’avocat, papaye et bananes. Œufs & pain ou pancake ou soupe locale, café ou thé. Chambre très clean et bien décorée, sale de bain sympa, douche séparée par un petit mur, ça évite de tout mouiller. Chambres de $20 à $50.

Vélo: 1.500 K via l’hôtel (1.000 K dans la rue)

Bateau pour visite 1 journée sur le Lac Inle: 16.000 K (réservation via l’hôtel). Prix varient entre 11.000 K et 20.000 K, y a t’il une différence de service?

Trek 1 journée: 15.000 K (pour 2 pp et en peut emmener des amis si on le souhaite)

Internet: 1.000 K / heure

Taxi Nyaungshwe-Aeroport d’Heho: 18.000 Ks

Avion Heho-Yangon (KBZ): $97 + 1000Ks

Rem: Impossible de louer des mobilettes dans aucune des villes ci-dessus.

 

Chaung Tha:

Hotel Golden Beach: Grand bungalow vue sur plage, piscine, pdj inclus, clientèle locale: $55 (ou 55.000Ks!); $40-$50 pour bungalow en retrait de la plage.

Bus Chaung Tha - Yangon: 10.000Ks (Air-co)

 

PS: De l’utilité d’emporter un PC portable en voyage routard:

Alors, ce netbook, on l’emporte où on le laisse avec le reste de nos gadgets et on profite ‘vraiment’ de nos vacances loin de la civilisation Uber-électronique?
Cette année, après avoir regretté de ne pas l’avoir au Vietnam l’an dernier quand d’autres routards réservaient les meilleurs vols intérieurs depuis la terrasse de leur guesthouse, il est dans nos bagages.
Au Myanmar, l’intérêt d’avoir un accès à l’information via Wifi est absolument limité… quelques connections wifi possibles à Yangon et à Mandalay, mais vraiment il ne faut pas compter dessus! Nous avons néanmoins trouvé quelques avantages non négligeables à trimballer ces 1000g de matos supplémentaires:
- Backup des cartes-mémoires de nos appareils photos. Premiers tris et plaisir de déjà découvrir certains beaux clichés sur ‘grand’ écran.
- Diverse lectures sous forme d’e-books, pdf, etc… Compléments à nos guides-papier.
- Copie de sites et blogs entiers sur le disque du PC: le blog de Christophe (
coupsdecoeurenasie.over-blog.fr) en particulier nous a suivi durant tout notre séjour (copie réalisée avc l’open source HTTrack Website Copier). Ainsi que quelques ‘clipping’ de pages internet sur Evernote. Et la belle collection de vidéos de Marc Le Noir.
- Copies électroniques de tous nos documents de voyage et d’identité, et guides santé.
- Version offline de Google: Calendar, Gmail, etc…
- Possibilté d’écrire ce blog au jour le jour, confortablement installé sur la terrasse d’une guesthouse, jus de fruit à portée de main… plus sympas que sous l’airco trop puissant d’un cyber-café bondé…
A refaire donc, pour peu que cela reste un outil et pas un bouffe-temps! Dans des pays plus ‘connectés’, la possibilité de se connecter en wifi permettra de mieux planifier nos étapes en se renseignant sur les guesthouses et moyens de transport; il faudra juste penser à désactiver Facebook ;-))) Un disque dur 3.5” pour un second backup des photos sera un complément appréciable (pour un poids et encombrement négligeable!).

Un sac-à-dos encore plus léger:
La mode est au “light”, et puis surtout le nombre croissants de mes objectifs photo et le kilo du PC portable obligent à garder le poids du sac-à-dos sous contrôle strict!
Les petits trucs de cette année:
- Un maximum de papiers, y compris magazines, sous forme électronique dans le PC!
- Remplacer la paire de jean’s qui ne servent que pour les vols internationaux par un collant chaud (Odlo pour moi) à enfiler sous un pantalon de toile léger.
- Dans le même ordre d’idées, un top “thermique” (Odlo, Windbreaker, laine merinos) très fin et un polar de bonne qualité (chaud mais respirant) suffisent pour les vols internationaux, les voyages en bus climatisé et les balades en altitude. Avec un t-shirt épais à longue manches, l’empilement des trois couches assurent un très bon confort thermique! Sur place, en cas d’humidité, on peut toujours acheter un coupe-vent imperméable pour deux fois rien.
- J’ai enfin trouvé la paire de chaussures idéale pour tout le séjour: des Salomon de marche légères (
Salomon Eris Cabrio), ajourées, et à fermeture rapide (lacets fins sans noeuds). Evidemment avec des chaussettes dans l’avion c’est pas du dernier chic, mais pour peu que ces dernières ne soient pas blanches, c’est discret et pardonnable! Elles ont aussi l’avantage de s’enlever très rapidement pour la visite des temples, pagodes, … Une unique paire de pompes pour moi cette année, top!
- Trois pantalons maximum, en toile fine (lavage/séchage rapide): long (pour le voyage, les moustiques et les treks), trois-quart, short (finalement pas utilisé).

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28 décembre 2012

Sucettes de boudin blanc

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Chouette idée que ces “sucettes” de boudin blanc enrobées de noisette, que proposait Sophie sur son blog Tomate-Cerise! Très vite fait, délicieux, et petit effet garanti sur le buffet ou à l’apéro ;-)
Je les ai réalisées avec un délicieux boudin blanc de fêtes de l’assortiment de boudins de ferme artisanaux de
Delhaize: celui au confit d’orange et Grand Marnier se marie parfaitement aux enrobages de pistaches, noisettes, et pain d’épice, et son côté sucré-salé un peu crémeux rend ces sucettes fondantes et parfumées! Une très belle combinaison de saveurs…

Ingrédients:
- 2
boudins blancs au confit d’orange et Grand Marnier

- 2 blancs d’oeuf
- 50g de noisettes
- 50g de pistaches non salées
- 50g de
pain d’épice 
- 30g de beurre
- 2 càs de farine
- 1 càs d’huile

Préparation:
Enlever la peau du boudin, le couper en rondelles de 0,5cm d’épaisseur.
Fariner les rondelles. Méthode efficace: enfermer les rondelles avec la farine dans un sac de congélation, bien secouer, récupérer les rondelles dans une passoire et secouer pour tamiser l’excédent de farine.
Piquer chaque rondelle sur une pique en bois.
Griller séparément les noisettes et les pistaches, dans une poêle à sec. Enlever les éventuelles peaux en frottant les fruits torréfiés dans un linge propre. Hacher les fruits secs pas trop fin, et disposer dans des petits bols.
Griller le pain d’épice au four, à la poêle, ou au grille-pain, sur chaque face. Laisser refroidir et durcir. Réduire en poudre grossière au mixer. 
Battre légèrement les blancs d’œuf. Idéalement, les verser dans un récipient étroit (de la même largeur que les rondelles de boudin) pour faciliter le trempage.

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Plonger chaque rondelle de boudin fariné dans le blanc d’œuf, puis puis dans les noisettes, pistaches, ou pain d’épice pour bien les enrober. Appuyer un peu avec les doigts pour que les noisettes adhèrent bien. Réserver 30 minutes au frais sur un papier cuisson, sans que les rondelles ne se touchent.
Faire dorer les sucettes à la poêle, dans un peu de beurre et d’huile.
Servir tiède.

Pour la présentation, on peut piquer les sucettes dans une plaque épaisse de frigolite, éventuellement recouverte de papier (qu’on aura découpé à bonnes dimensions à l’aide d’un couteau à lame fine bien aiguisé).

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27 décembre 2017

Florentins aux kumquats

 

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Oh voilà une recette de florentins aux kumquats très très gourmande! Je l’ai grappillée sur un blog tout aussi gourmand et que je vous invite à visiter tant il regorge de recettes originales, bien faites, précisément décrites, et superbement illustré de photos très alléchantes: Chic, Chic, Chocolat...

Bien meilleurs que ceux qu’on peut dégoter dans le commerce, croquants et confectionnés avec les meilleurs ingrédients, ces florentins sont un pure délice, dont j’ai fait profiter quelques amis aux alentours des fêtes en confectionnant ces délicieux cadeaux gourmands ;-)

Ingrédients:
130g de sucre de canne
70g de très bon miel
70g de crème liquide (à 35%)
150g d’amandes effilées
150g de chocolat noir (Valrhona Caraïbe 66% pour moi)
2g de Mycryo (facultatif - facilite le tempérage)
50g de kumquats confits

Pour les kumquats: 200g de kumquats, 200g de sucre, 200ml d’eau

Préparation:
Confire les kumquats:
Blanchir les fruits trois fois deux minutes à l’eau bouillante, en changeant l’eau.
Couper les kumquats en deux et extraire les pépins.
Faire un sirop avec le sucre et l’eau (moitié-moitié). Porter à ébullition. Y plonger les Kumquats, laisser bouillir 5 minutes, couper le feu et laisser complètement refroidir. Porter une seconde fois à ébullition, cinq minutes, et laisser refroidir. Répéter cette opération encore deux fois, jusqu’à ce que les fruits soient bien confits. Les faire sécher sur une grille.

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Préchauffer le four à 170°C.

Dans un poêlon, porter le mélange sucre de canne, miel, et crème à 118°C.
Y plonger les amandes effilées et bien mélanger pour les enrober.
Former des petits cercles de mélange aux amandes sur des empruntes rondes et peu profondes, ou dans des moules à muffins, sur 3mm d’épaisseur (pas plus, pour les garder croquants).

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Note: Sans moules, on peut poser des petits tas d’amandes (1 càc) directement sur une plaque mais le mélange va fort s’étaler à la cuisson et il sera nécessaire de le rassembler en cercles après cuisson et avant refroidissement.
Enfourner pour 12 minutes à 170°. La surface doit être joliment colorée.
Laisser refroidir complètement, à température ambiante.

Tempérer le chocolat: dans un bol au bain-marie, faire fondre le chocolat à 40-45°. Bien mélanger et lisser.
Laisser refroidir à 35°; ajouter le Mycryo en mélangeant bien.
A 31°, le chocolat est prêt à être utilisé.
Note: sans Mycryo, le tempérage demande de refroidir le chocolat rapidement (dans un bain de glace) à 28-29°, avant de le remonter en température à 31°.

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Décoller les Florentins. En les tenant à deux doigts par les côtés, poser leur base dans le chocolat afin de la recouvrir complètement. Racler l’excédent de chocolat et poser sur un papier cuisson ou Silpat pour séchage.
Laisser bien refroidir (à la cave, c’est mieux!) et déguster ou emballer!

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1 août 2015

Gaspacho concombre fraise

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Pour surmonter la canicule (!), voilà un gaspacho rafraichissant et original à base de concombre et de fraises! Surprenant, on goute bien le fruit contrebalancé par l’acidité du vinaigre; on s’est régalés!

Ingrédients (pour 6 personnes, ou 10-12 verrines):
500g de fraises
2,5 concombres
2 càs de crème fraîche
2 càs de vinaigre de vin rouge
1 càc de sel
3 goutes de Tabasco rouge
15cl d’eau
1 tranche de pain blanc (rassis si possible)
Poivre, une pincée de piment d’Espelette.

Préparation:
Peler le concombre (complètement, ou une bande sur deux si il est bio). Couper en quatre dans la longueur et enlever les pépins.
Equeuter les fraises. En réserver une ou deux pour la déco.
Faire tremper la mie de pain émiettée dans le vinaigre et l’eau.
Mixer tous les ingrédients finement.
Mettre au frais pour une ou deux heures au moins.
Rectifier l’assaisonnement.
Déguster froid, décoré de tranches de fraises et/ou basilic finement haché.

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16 mai 2013

Penne aux poireaux, poulet fumé et mangues

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Cette association audacieuse est un plat que ma maman nous cuisinait très régulièrement quand j’étais enfant, et dont toute la famille raffolait! La douceur du poireau se marie à merveille à celle, légèrement acide, de la mangue, et le poulet ajoute une touche fumée bienvenue à cette association!
C’est une belle façon de mettre en valeur les superbes
mangues Alphonso, dont la courte saison bat son plein en Inde et qu’il est possible de se procurer en épicerie indienne (merci Apolina de m’avoir fait découvrir ce délice!).

Ingrédients:
500g penne (Rustichella d’Abruzzo pour moi!)
1 oignon
3 blancs de poireaux
150g poulet fumé
10 cl crème
25g beurre
1 petite mangue (Alphonso) mûre
40g emmenthal ou cheddar râpé
Sel, poivre, et muscade

Préparation:
Emincer les blancs de poireaux en rondelles. Emincer finement l’oignon. Couper le poulet fumé en petits dés. Couper la mangue en petits dés (1/2cm).

Lancer une cuisson d’eau salée (8g par litre) pour les pâtes.
Dans une grande poêle ou cocote avec couvercle, faire fondre les oignons et les poireaux dans un fond de beurre une quinzaine de minutes, en couvrant et en mélangeant régulièrement pour ne pas que celà attache. Au besoin, ajouter un peu d’eau.
Cuire les pâtes très al dente. Prélever une tasse d’eau en fin de cuisson.

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Quand les poireaux sont fondants, ajouter la crème et un peu d’eau de cuisson aux poireaux, ainsi que les dés de poulet. Assaisonner (sel, poivre, et muscade).

Quand les pâtes sont cuites, les égoutter brièvement et les ajouter aux poireaux. Terminer la cuisson à la poêle en liant la sauce avec un peu d’eau de cuisson des pâtes.
Ajouter fromage et mangues. Mélanger, rectifier l’assaisonnement (bien poivrer), et servir sur assiettes chaudes.

 

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25 avril 2013

Risotto au radicchio treviso

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Mon amie Anusch, qui étudie le soufflage de verre à Murano, a eu la très bonne idée de nous ramener des radicchio treviso en direct du marché du Rialto à Venise. C’est chic!
Surprenantes, ces salades rouges croquantes et légèrement amères, avec leurs feuilles ressemblant à de longs doigts crochus! Délicieux dans un risotto de printemps!

Ingrédients (pour 4 personnes):
350g riz rond à risotto 
3 radicchio treviso 
2 litres de bouillon de volaille maison ou bio 
2 échalotes
15cl vin blanc (ou rouge!)
2 càs d’huile d’olive
40g de beurre
40g de parmesan
Sel, Poivre
Persil plat haché pour la décoration.

Préparation:
Emincer les salades en sections de 1 cm environ.
Emincer les échalotes. Râper le parmesan.
Faire chauffer le bouillon
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Dans une poêle ou casserole assez large et à fond épais, faire revenir les échalotes émincées dans 2 càs d’huile. Ajouter le riz et le faire cuire dans la matière grasse deux minutes en veillant à bien enrober les grains.
Déglacer avec le vin blanc. Démarrer le chrono pour 18 minutes !
Ajouter progressivement le bouillon chaud, louche après louche, en veillant à ce que le mélange ne se dessèche pas, sur feu moyen. Dès que l’évaporation/absorption du liquide provoque des petits trous dans la masse de riz, remettre une louche. Veiller à ce que le mélange n’accroche pas.
Ajouter les radicchio après quelques minutes de cuisson du riz.
Saler peu et poivrer.
2 minutes avant la fin de cuisson, hors du feu, « mantecare » : ajouter le beurre puis le parmesan et mélanger délicatement. Rectifier l’assaisonnement.

Servir dans un service bien chaud, parsemer de persil plat haché.

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24 mai 2013

Roulade de saumon au fromage blanc et oranges sanguines

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Lors de la démonstration des produits Ikea Food dont je vous parlais dans cet article, Kasper Kurdahl nous avait concocté quelques délicieuses recettes à base de produits nordiques; je m’en suis largement inspiré pour réaliser ces roulades de saumon (fumé ou gravad lax) au fromage blanc aromatisé au ‘caviar’ d’œufs de morue (Smörgåskaviar) et rafraîchis d’oranges sanguines pour une touche acidulée bienvenue. L’occasion aussi de préparer cette crème d’oignons (rouges, ici), carrément addictive!

Ingrédients (pour 2 rouleaux de +/- 40cm):
400g de
saumon fumé ou gravad lax, en tranches
100g de saumon fumé (
Las Kallrökt) pour la farce
200g de fromage blanc entier
30g de
Smörgåskaviar
2 feuilles de gélatine
4 tiges d’aneth
1 orange sanguine
Poivre du moulin
Sauce
Senap & Dill

Pour la crème d’oignons:
2 petits oignons rouges
10cl de vin blanc
50g de beurre

Pain multicéréales noir, congelé et non tranché.

Préparation:
Trancher le pain à la trancheuse, encore congelé, en très fines tranches (idéalement 1-2mm!). Les poser entres deux plaques à four pour les garder bien plates, et cuire 30 à 45 minutes à 100° (chaleur tournante). Réserver.

Préparer la farce en mixant 200g de fromage blanc, 30g de Smörgåskaviar les feuilles d’aneth, et 100g de saumon fumé en morceaux, piment et poivre. Rectifier l’assaisonnement.
Faire ramollir la gélatine dans de l’eau fraiche. Essorer les feuilles de gélatine, et les faire fondre quelques secondes au micro-ondes avec 1 càc d’eau. Incorporer au mélange, mixer, et verser dans une poche à douille
lisse de 3cm de diamètre (ou sans douille!).

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Découper les suprêmes d’orange (trancher les quartiers le long des membranes qui les séparent à l’aide d’un couteau effilé, de façon à ne recueillir que la chair du fruit). Couper les suprêmes en deux dans l’épaisseur de façon à obtenir des tranches de 0,5cm d’épaisseur.

Etaler une feuille de plastique alimentaire et y déposer les tranches de saumon en une bande de 40cm sur 15cm environ. Couvrir d’un trait de Sauce Senap & Dill et parsemer de feuilles d’aneth. Poser un boudin plat de farce sur toute la longueur, sur le tiers inférieur des tranches. Poser les suprêmes sur la farce. Poser un second trait de farce. Rouler le boudin bien serré et faire prendre deux heures au frigo.


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Préparer la crème d’oignons: hacher l’oignon et le faire fondre au beurre (sans coloration) quelques minutes dans une petite casserole. Couvrir de deux fois la hauteur de vin blanc, et cuire jusqu’à ce que les oignons soient translucides.
Mixer finement et passer au chinois fin. Réserver au frais.

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Trancher les roulades à l’aide d’un couteau à lame effilée. Servir avec des points de crème d’oignon, des peluche d’aneth, sauce Senap & Dill et morceaux de pain croquant.

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1 février 2022

Crêpes aux fruits exotiques, chocolat blanc et cardamome

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A l'approche de la Chandeleur, j’avais envie de décliner ce dessert au chocolat blanc, cardamome et fruits exotiques dont la finesse et l’accord de saveurs continuent à hanter mon palais! Pour rester dans le thème, j’ai allégé ma pâte à crêpes avec une bière aux fruits exotiques elle aussi! Un régal avec cette mousse légère chocolat blanc et cardamome sur un lit de fruits frais, qui changera un peu de la crêpe sucre-citron ou mikado!

Ingrédients (pour une petite dizaine):

Pour la pâte à crêpes:
250g de
farine fermentante

30g de sucre semoule
1 sachet de
sucre vanillé (8g)

3 oeufs
250g de
lait demi-écrémé tiède
250ml de bière
Floris Passion
40g de beurre doux fondu
Sel
Pour la garniture:
200g de chocolat blanc
55cl de crème à fouetter (40%)
1,5 gousses de cardamome verte
1 càs de sucre semoule
1 feuille de gélatine
1 mangue bien mûre
3-4 fruits de la passion
2-3 càs de Coulis de fruits exotiques (
celui de Ponthier est terrible!)

Préparation:
Préparer la pâte à crêpe, qui devra reposer: Mélanger 250g de farine tamisée avec les deux sucres, les trois oeufs battus grossièrement, le lait tiédis, en 1/3 de la bière. Fouetter jusqu’à consistence lisse et sans grumaux.
Ajouter le beurre fondu. Fouetter.
Incorporer le reste de la bière. Fouetter. Laisser reposer la pâte au frais au moins une heure.

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Peler la mangue et le couper en fine brunoise. Mélanger à la pulpe des fruits de la passion et au coulis. Réserver au frais.

Porter la crème à ébullition. Pendant ce temps, ouvrir les capsules de cardamome avec la pointe d’un couteau, en extraire les graines, retirer les éventuels petits morceaux de peau blanche, et réduire les graines d’une ou 1,5 gousse en fine poudre, au mortier. Ajouter la poudre à la crème; laisser infuser 15 minutes.
Hacher le chocolat au couteau, ou mieux à la râpe épaisse.
Chauffer la crème et lorsqu’elle frémit, la verser sur le chocolat en trois fois et en mélangeant, jusqu’à obtention d’une crème lisse et brillante. Ajouter une feuille de gélatine préalablement ramollie dans de l’eau froide. Mélanger. Laisser refroidir à température ambiante.
Filtrer finement et mettre dans un siphon avec une cartouche de gaz. Réserver à température ambiante.

Réaliser les crêpes: huiler légèrement la poêle à crêpes. Fouetter la pâte avant utilisation.
Verser une louche de pâte, bien étaler sur la largeur de la poêle. Retourner la crêpe lorsqu’elle se décolle sans effort et cuire encore une minute sur la seconde face.
Réserver au chaud (assiette chauffée et four à 50°).

Servir les crêpes garnies de 2-3 càs de fruits, et de mousse au chocolat blanc.

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24 février 2013

Gratinée aux oignons

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Pour la Ronde Interblog #35, j’ai pioché une recette Aux Bons Petits Plats de Valou. Et je n’ai pas trop hésité, vu la température polaire de ces derniers jours, cette Gratinée aux Oignons s’est de suite imposée! Et c’était un régal, chaude, assez légère et très réconfortante avec ces croutons gratinés et une petite goutte de Porto qui se marie très bien avec l’oignon…

C’est Kougelhopf et Chocolat qui choisit une recette sur mon blog ce mois-ci, pour ainsi faire avancer cette nouvelle Ronde.

Ingrédients:
750gr d'oignons
1 litre de bouillon de volaille (maison ou eau additionnée de deux cubes de bouillon)
40gr de beurre
2 cuillérées à soupe de farine
2 cuillérées à soupe de Porto
2 jaunes d'oeufs
1/3 de baguette
100gr de fromage râpé (Cheddar pour moi)
Sel & Poivre

Préparation:
Peler et émincer les oignons en demi-rondelles.
Faire fondre le beurre dans une cocotte ou sauteuse allant au four et y mettre les oignons à blondir. Lorsqu'ils sont translucides, les poudrer de farine et remuer.

SoupeOignonsPorto-1  SoupeOignonsPorto-2  SoupeOignonsPorto-3
Verser 1 litre de bouillon chaud et remuer jusqu'à ébullition. Poivrer, régler le feu pour que le liquide frémisse, couvrir à moitié et laisser mijoter 20 minutes.

Pendant ce temps, couper la baguette en rondelles et les faire dorer au four.

Dans un bol, fouetter les jaunes d'oeufs et le Porto.

Retirer la cocotte du feu, y verser la préparation au porto et mélanger immédiatement.

Répartir dans la cocotte, poser les tranches de pain sur la soupe, saupoudrer de fromage râpé et faire gratiner 5 minutes au four.

Servir très chaud.

 

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28 avril 2013

Champignons farcis

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Pour la 37ème Ronde Interblog, c’est chez Les Petits Plats de Stef que j’ai été piocher une très chouette recette de champignons farcis. En plus d’être délicieux, ces champignons sont très vite prêts… j’avais très malencontreusement zappé la date de cette Ronde et je les ai donc réalisés en 30 minutes chrono! Parfaits en apéro, ou en entrée avec une petite salade, ou même en accompagnement d’une volaille; il suffit d’adapter la taille et la variété de champignons à la destination du plat ;-)

C’est Nathalie Qui Cuisine qui choisit une recette sur mon blog pour cette Ronde.

Ingrédients (pour 12 champignons):

12 gros champignons
2 échalotes
4 tranches de jambon de Parme
2 cuillères à soupe de chapelure
2 càs de persil haché
1 gousse d'ailµ
1/2 citron
10g beurre
Huile d'olive, sel et poivre
Fromage à raclette

Préparation:
Préchauffer le four à 180°.

Laver les champignons très rapidement sous l'eau froide de façon à retirer la terre. Hacher le persil et l’ail.
Séparer les pieds des champignons et arrosez de jus de citron.
Hacher les pieds et faites les revenir 6 min à la poêle avec 10g de beurre et les échalotes finement hachés.
Saler peu et poivrer.
Incorporer la chapelure au mélange ainsi que le persil et l'ail hachés.
Découper le jambon en lanières et l'ajoutez dans la poêle. Bien mélanger.

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Huiler un plat à gratin et y déposer les champignons.

Farcir les champignons, les déposer dans le plat, saupoudrer de fromage râpé et d’un trait d’huile d’olive.

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Enfourner pour 15 minutes environ.

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28 juillet 2018

Gaspacho de pastèque

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L'été a officiellement fait son entrée, je peux vous proposer cette recette d'une simplicité déconcertante, et très très appréciable bien glacée au soleil! Le mariage de la pastèque et de l'huile d'olive est juste délicieusement surprenant; j'y ai ajouté une pointe de vinaigre pour relever; essayez, c'est un délice! 

Ingrédients (pour +/- 8 verrines):
1 petite pastèque bio bien mûre (1,2kg de chair)
3-4 càs de très bonne huile d’olive
1 càs de vinaigre de Xérès
6 feuilles de basilic
Sel, poivre

Pour la garniture:
1 petite càs de ricotta par personne
Poivre
1/2 feuille de basilic par personne

Préparation:
Couper la pastèque et en extraire la chair. Les variétés ‘mini’ ne contiennent que très peu de pépins; s’il y en a beaucoup, les retirer.
Couper la chair en cubes et mixer finement au blender avec le basilic, l’huile, le xérés, une pincée de sel et un peu de poivre.
Rectifier l’assaisonnement.
Réserver au frais ou même quelques temps au congélateur pour servir glacé.

Fouetter la ricotta à la fourchette avec le basilic émincé en fines lamelles, et une bonne quantité de poivre.

Servir le gaspacho glacé dans de grandes verrines, poser une quenelle de ricotta par dessus.

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28 octobre 2012

Mini cake au yaourt et muesli

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Pour la Ronde #31, j’ai été piocher une recette sur le blog Kekili. En réalisté, c’est mon fiston qui a choisi, de jolis petits cakes pour son quatre heure! Sympas, simple à réaliser, au muesli, cranberries, et on a même caché un petit morceau de chocolat dans certains :-)

C’est l’Atelier de Corinnette qui choisira une recette sur mon blog.

Ingrédients (pour 12 mini cakes):
3 œufs
1 yaourt nature
120 gr de sucre
150 gr de farine
2 cuill. à café de levure
10 cl d’huile d’olive
100 gr de muesli aux fruits

Préparation:
Préchauffer le four à 200°.

Fouetter les oeufs avec le sucre.
Ajouter le yahourt et l’huile; bien mélanger.
Tamiser et ajouter la farine et la levure. Bien incorporer avec d’ajouter 40g de muesli.

Verser dans les mini-moules. Parsemer du muesli restant.

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Enfourner pour 10 minutes à 200°, puis 25 minutes à 180°. Tester la cuisson en piquant un cure-dent qui doit ressortir parfaitement sec.

Laisser refroidir hors du four avant de démouler.

 

 

14 mai 2013

Galettes au saumon et oeuf poché

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Je m’apprêtais à contenter ma petite famille de simples œufs au plat, pommes de terre au four et saumon ce soir-là… quand j’ai croisé la très chouette recette de röstis au saumon fumé de Melo on The Cake! Excellente idée de farcir des crêpes de pommes de terre avec le saumon fumé! Je n’ai pas résisté longtemps à la tentation de tester ce bon plan, de l’adapter au contenu de mon frigo, et de l’accompagner d’oeufs pochés et d’une écume d’aneth (parce que ça l’fait, et que je n’avais pas de crème épaisse sous la main!)…

Je vous conseille de faire un tour sur le blog Melo on The Cake: outre de jolies recettes, vous y trouverez de chouettes billets pleins d’humour sur la vie, les kids, les sorties, les restos, les bons plans, et les craquage de Melo!

Ingrédients (pour 4 personnes):
900g de pommes de terre bio
200g de saumon fumé
2 càs d’oignons frits
1 échalote
1 blanc de poireau
2 œufs (petits, ou un gros)
Huile d’olive

4 à 8 œufs (selon l’appétit, 1 ou 2 par personne) - sortis du frigo 1 heure avant.

Pour l’écume (à défaut, comme le propose Melo, crème épaisse et aneth!):
1 càc d’aneth haché
10 cl de crème fraiche
5 cl de lait
1/2 càc de lécithine de soja

Préparation:
Peler les pommes de terre et l’échalote.
Râper les pommes de terre, l’échalote, et le blanc de poireau (merci Kitchounet!). Les presser dans un linge propre de façon à en exprimer un maximum de jus.
Hacher le saumon au couteau (ou le débiter en fines lanières).
Mélanger les légumes râpés, le saumon, et deux œufs. Saler (peu) et poivrer.

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Dans une poêle, faire chauffer un peu d’huile d’olive et y déposer des paquets de la préparation qu’on étale ensuite en galettes de 1cm d’épaisseur (éventuellement, on peut les mouler dans un emporte-pièce préalablement).
Cuire 2-3 minutes sur chaque face de façon à ce que les galettes soient bien dorées.
Garder au chaud (four à 60° par exemple).

Cuire les œufs mollets: foncer des petites tasse avec du film alimentaire (supportant la chaleur). Huiler légèrement et régulièrement le film alimentaire dans la tasse. Y casser un œuf. Fermer le film en ballottine (comme expliqué ici).
Cuire les œufs à l’eau bouillante 3 à 4 minutes. Les plonger dans l’eau froide. Réserver au chaud.

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Préparer l’écume: chauffer la crème et le lait jusqu’à ébullition. Couper le feu, ajouter l’aneth, sel et poivre, et laisser infuser 5-10 minutes.
Diluer la lécithine dans un peu de crème, ajouter au reste de crème et bien mélanger.
Avant de servir, faire mousser la crème en fouettant en surface à l’aide d’un fouet électrique à mousse de lait ou d’un mixer.

Poser les galettes sur assiettes chaudes. Démouler un ou deux œufs par assiette, et décorer d’écume à l’aneth.

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14 octobre 2012

Poulet au pesto, croustillant de panais, carottes violettes

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L’automne est là, changement de saison, changement de légumes! Boosté par toutes les belles découvertes de cet été, j’ai commandé chez efarmz quelques spécialités locales d’automne, et notamment des panais et des carottes violettes! Un petit challenge: je ne cuisine jamais les panais, et je n’ai jamais été fan des carottes cuites!!! Alors si je veux partager cette recette avec vous c’est que ça m’a beaucoup plu évidemment! Les carottes sont très graphiques mais aussi délicieusement douces et sucrées, et les panais en ‘paillasse’ avec la pomme de terre est juste croustillante et délicieuse! Un excellent moyen de faire manger ces légumes aux enfants, à mon avis, je vais tester ça avec mon ket au plus vite :-)

Je propose cette recette pour le second bloganniversaire du blog ensoleillé Saveurs Croisées ;-)

Ingrédients (4 personnes):
4 filets de poulet
6 càs de pesto alla genovese (la recette est ici)
4 tomates confites
1 gros panais
2 belles pommes de terre
1 petit oignon
15 carottes violettes
1 càs de miel
Sel et poivre

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Préparation:
Inciser les filets de poulet sur un côté à l’aide d’un couteau fin, et pratiquer une coupe sur toute la surface à l’intérieur du filet. L’idée est de former une ‘poche’ à l’intérieur du filet, sur une grande partie de sa surface, en ne pratiquant qu’une incision de la taille du couteau… A l’aide d’une poche à douille, farcir le filet de pesto. Y insérer également une tomate confite.
Dans une poêle bien chaude, verser un filet d’huile d’olive et saisir les filets de poulet rapidement sur chaque face.
Poser sur une plaque à four et cuire à basse température environ 40-45 minutes à 90° (sans chaleur tournante).

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Râper le panais, les pommes de terre, et l’oignon (si les peaux sont fines, pas besoin de peler les pommes de terre et le panais!). Saler, poivrer et bien mélanger.
Former des galettes en disposant une belle càs de ce mélange dans un cercle de 8cm; bien tasser la préparation.
Cuire les galettes dans une poêle bien chaude avec un bon filet d’huile d’olive. Dorer les deux faces.

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Nettoyer les carottes; pas besoin de les peler.
Faire chauffer un filet d’huile dans une poêle. Cuire les carottes quelques minutes. Ajouter 3 càs d’eau et poursuivre la cuisson. Ajouter encore 2 càs d’eau et 1 càs de miel; faire rouler les carottes dans ce mélange pour bien les enrober.
Terminer la cuisson à feu doux en surveillant, et rajouter un peu d’eau si nécessaire. Tester l’appoint de cuisson à l’aide d’un couteau.

 

Servir sur assiette bien chaude, avec un peu de pesto.


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5 mars 2013

Carbonnades de boeuf, pommes de terre et choux de Bruxelles

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J’avoue ne jamais avoir un grand fan de carbonnades… et puis mon pote Bruno m’a mis l’eau à la bouche avec sa recette toute simple au pain d’épice, bonne bière belge et moutarde… Il n’en a pas fallu plus pour me décider à ajouter de la carbonnade de bœuf bio, quelques bouteilles de Cambrée (une délicieuse bière ambrée artisanale de la Brasserie de la Lesse), des patates et choux de Bruxelles bio à ma commande Efarmz :-)

Je vous propose deux versions de ce plat: une présentation classique, et une autre en effilochée avec une purée de pommes de terre à la moutarde, et sauce de carbonnades montée au bon beurre fermier! Un plat terroir et réconfortant avec une touche de modernité ;-)

Ingrédients (pour 4 personnes):
500g de
carbonnades de bœuf bio
3 bouteilles de bière ambrée La Cambrée (soit un litre de bière)
2 oignons moyens
Beurre de ferme
4 petites tranches de pain d’épice
Moutarde de Dijon
3 gousses d’ail
2 feuilles de laurier
600g de
pommes de terre bio
500g de choux de Bruxelles
Huile d’olive

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Préparation:
Hacher l’ail finement. Emincer les oignons finement.
Tartiner les tranches de pain d’épice d’une couche de moutarde de Dijon.
Couper la viande en cubes de 3cm de côté environ.
Dans une cocote (idéalement), faire fondre les oignons et l’ail dans 30g de beurre, puis y faire dorer la viande de tous côtés.
Ajouter les tranches de pain d’épice, la bière, le laurier, sel et poivre.
Faire mijoter une heure et demie au moins. En fin de cuisson, monter un peu le feu si la sauce est encore liquide, pour la réduire.

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Cuire les pommes de terre en chemise environ 25 minutes à 220° (chaleur tournante).
Laver et débarrasser les choux de Bruxelles des premières feuilles flétries, tâchées ou abimées. Cuire une quinzaine de minutes à l’eau. Quand la lame d’un couteau transperce la base du chou facilement, arrêter la cuisson, égoutter et plonger dans un bain d’eau glacée. Couper la base (tige) des choux.
Réserver quelques belles feuilles pour la décoration du plat.
Avant de servir, faire dorer les choux égouttés à la poêle dans une càs d’huile d’olive; saler, poivrer et saupoudrer 1/2 càc de sucre.

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Pour la version classique:
Vérifier l’assaisonnement de la carbonnade.
Couper les pommes de terre en deux et les faire rissoler quelques minutes à la poêle dans un peu d’huile d’olive, et servir en accompagnement de la carbonnade avec les choux de Bruxelles rôtis et de la moutarde forte.
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Pour la version effilochée:
Récupérer la viande et l’effilocher à l’aide d’une fourchette, en veillant à détacher les ‘fils’ de viande dans le sens de la fibre.
Faire réduire la sauce jusqu’à ce qu’elle épaississe un peu, puis la filtrer au chinois; incorporer un peu du résidu filtré et de sauce à la viande effilochée. Rectifier l’assaisonnement une fois la sauce réduite.
Monter la sauce au beurre: dans un poêlon, chauffer la sauce puis hors du feu y ajouter 10-20gr de beurre froid en blocs, et remuer jusqu’à obtenir une sauce lisse et brillante.
Peler les pommes de terre cuites au four; les écraser à la fourchette en incorporant 20gr de beurre, 2 càs de lait, 1 càc de moutarde de Dijon, sel et poivre.
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Dans un cercle de 8-10cm, poser une fine couche de viande; bien tasser avec le dos d’une cuiller (soigner les bords!).
Poser une belle couche (2 cm) d’écrasée de pommes de terre; bien tasser avec le dos d’une cuiller.
Poser enfin une seconde couche de carbonnade.
Décorer de feuilles de choux de Bruxelles blanchies, de sauce, et de choux de Bruxelles rôtis.

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30 mars 2013

Pain à la poêle

 

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Un jour mon fils s’est amusé dans la cuisine avec de la farine, un peu de levure et de l’eau… il m’a laissé une pâte assez liquide qui a bien eu le temps de pousser… je ne l’ai retrouvée que le lendemain. Il n’y en avait pas assez pour faire un pain alors pour ne pas la jeter j’en ai fait des galettes-crêpes que j’ai cuites à la poêle dans un peu d’huile d’olive… un ré-gal!!!
Donc j’ai remis ça parce que ces pains plats cuits à la poêle dans un peu (!) de matière grasse sont absolument délicieux, moelleux, aéré, avec une croûte craquante au très léger goût frit. Parfait comme pain à sandwich, tranché dans l’épaisseur et farci de jambon fumé et roquette par exemple ;-)

Ingrédients (pour 4 pains):
500g de farine de froment bio (plus un peu pour fleurer)
25g de levure fraîche
350ml d’eau tiède
15g de sucre
15g de sel
Huile d’olive

Préparation:
Au robot ou à la main (faire un puits avec les ingrédients secs dans ce cas), mélanger la farine, le sucre, la levure préalablement diluée dans l’eau, et une càs d’huile d’olive. Ajouter ensuite le sel au mélange.
Pétrir 5 minutes. La pâte doit être assez liquide.
Couvrir d’un linge propre, poser dans un endroit chaud et laisser pousser quelques heures jusqu’à doublement du volume au moins.

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Couper la pâte en quatre pâtons, les fariner ainsi que le plan de travail, et le aplatir (à la main) en crêpes d’environ 1,5-2cm d’épaisseur.
Chauffer une poêle. Y répartir 3-4 càs d’huile d’olive. Cuire les pains 4-5 minutes sur chaque face à feu moyen, en veillant à ce qu’ils ne brulent pas (ramener un peu de matière grasse sous le pain si nécessaire.
Poser sur un papier essuie-tout, et laisser refroidir sur une grille.

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3 avril 2015

Pain à la bière

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Cela fait un moment que je suis les aventures de Brussels Beer Project, l’histoire de deux passionnés de brasserie qui se sont récemment lancés dans la production à, plus grande échelle de notre célèbre breuvage houblonné. Parce que, oui, le houblon est bien présent dans ces bières travaillées avec soin et passion, et leur apporte une amertume rafraichissante et une saveur incomparable.

J’avais aimé la Delta, une jolie blonde que l’on trouve désormais en permanence chez les bons cavistes et chez Delhaize; j’avais adoré sa petite Dark Sister, une brune bien ronde et au goût malté. J’avais eu très envie aussi de lui laisser exprimer sa puissance dans un pain, incroyablement bien accompagné d’une belle couche de beurre; c’est cette recette que je vous propose ci-dessous, et que je vous recommande chaudement pour changer du carré-blanc-coupé!

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Brussels Beer Project, je vous le disais c’est une petite équipe de passionnés, bien décidés à produire des bière sans concession, maltées et houblonnées comme il faut. C’est aussi une brasserie jeune et dans l’air du temps qui, après avoir fait brasser ses bières par d’autres, a voulu installer ses propres cuves sur le territoire Bruxellois. Ce sera chose faite au début de l’été, grâce à une série d’actions de crowdfunding qui ont eu un succès inespéré; je fais partie des heureux crowdfunders, et me voilà donc garanti ‘à vie’ d’une livraison annuelle de douze chopes choisies dans leur gamme du moment! Je trépigne déjà d’impatience à l’idée d’aller chercher ma première caisse!

Une entreprise jeune et dans l’air du temps donc, dont la dernière création, le Babylone,  s’inscrit dans un mouvement durable répondant aux principes de l’économie circulaire ‘blue economy’ et qui vise à valoriser des productions non commercialisées en matières premières d’un autre produit. Ici, ce sont les pains invendus de Delhaize qui sont collectés pour Brussels Beer Project par l’Atelier Groot Eiland, séchés et mixés finement, avant de venir accompagner la farine d’orge malté et un mélange de houblons Crystal et Chinook, pour donner naissance à... Babylone! Cette bière, dont le nom rappelle la terre de naissance des toutes premières bières fermentées à base de pain, offre une très belle amertume désaltérante, un arôme long de malt, proche du pain grillé, une fraîcheur apportée par la combinaison de houblons, et titre 7% d’alcool.

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Un délice dont je garde une ou deux bouteilles pour réaliser une autre recette de pain mise au point par Jérémy GJ Cook et dont vous trouverez la recette sur la page Facebook de Brussels Beer Project

 

Pain à la bière Dark Sister

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Ingrédients (pour un pain de 950g):
33cl de
Dark Sister (1 bouteille)
20ml d’eau
1 sachet (11g) de levure déshydratée
1 oeuf bio
2 càs de miel
Bee Honey aux carottes sauvages
2 càc de sel
260g de farine de blé blanche bio
260g de farine de seigle complète
65g de farine d’épeautre complète
Optionnel: une poignée de noisettes torréfiées

Préparation:
Dissoudre la levure dans la bière en fouettant. Laisser reposer 5 minutes.
Ajouter l’oeuf et le miel, fouetter délicatement.

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Mélanger les farines et le sel, et y incorporer le mélange liquide.
Pétrir 10 minutes, couvrir d’un linge humide et laisser pousser 1 heure dans un endroit chaud et sans courants d’air.
Pétrir à nouveau 10 minutes, couvrir d’un linge humide et laisser pousser 2 heure dans un endroit chaud et sans courants d’air.

Préchauffer le four à 230° (chaleur tournante).
Déposer la pâte sur une plaque à four. La pâte est collante et un peu humide. A l’aide d’une corne, remonter les bords vers le haut du pâton afin de former une masse ovale (qui va gonfler à la cuisson).

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Cuire 30-35 minutes jusqu’à ce que la croûte soit très brune et que le pain “sonne creux” quand sa base est tapotée avec une cuiller en bois!

Laisser refroidir et déguster avec un bon beurre de ferme.

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25 mai 2012

Sardaigne

 

 Cagliari - 16 mai
Arrivée en Sardaigne à l’aéroport d’Elmas à Cagliari, capitale de la Sardaigne. Merci Ryanair pour ce vol économique et sans encombres! Température idéale, grand soleil, ça sent les vacances dès les premiers pas sur le tarmac. Quelques dizaine de minutes plus tard, nous voilà dans notre petite Punto de location. Ce mode de déplacement semble être très prisé pour visiter l’île, à en juger par les files impressionnantes aux bureaux de location; et surtout chez Europcar: le partenariat avec Ryanair y rameute les foules!

En route vers Pula, sur la côte à 25km à l’ouest de Cagliari, où nous avons réservé un agriturismo pour trois nuits; mon frangin y avait passé quelques jours et nous en avait dit le plus grand bien!

L’agriturismo Monte Mereu se trouve à courte distance de Pula, au bout d’un long chemin de terre. Une grande maison entourée de jardins et de végétation, avec une vue superbe sur les champs et la mer au loin. On s’y sent bien, le calme est absolu, la vue magnifique, l’endroit confortable. La Mamma et son fils sont juste adorables et on arrive à communiquer facilement en italo-franco-gestuel!

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Balade à Pula, premières glaces (obligé!), le village est sympathique mais pas particulièrement charmant. Pizza e pasta pour notre première soirée, sur la placette assez touristique…

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Cagliari - 17 mai

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Réveil au son de la nature, volets ouverts sur la campagne ensoleillée… l’endroit est beau et reposant!
Mes souvenirs de petit déjeuners italiens sont plutôt arides, souvent limités à un croissant et trois biscottes sous vide… Ici ce sera du bon pain frais civraxiu à base de farine blanche, croûte craquante et mie moelleuse, accompagné de biscottes (!), biscuits à la cuiller, confiture, chocolats, et bien entendu un excellent café! Tout cela servi dans une petite pièce simplement décorée de petits objets paysans, la télé planté bien au centre du décor, et avec une vue imprenable sur la campagne et la mer.

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Nous gagnons Cagliari pour quelques heures de visite. Rues commerçantes d’abord, avant la fermeture des magasins de 13 à 16-17 heures, balade dans les ruelles du vieux quartier ensuite. La ville est sympathique, tout comme ses habitants, mais manque un peu de charme. Il fait bon y déambuler, découvrir les petites épiceries de quartier, les horlogers et cordonniers encore artisanaux, les quelques belles églises.

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Dans une épicerie fine, nous gouterons au délicieux pecorino sarde, ainsi qu’au Pane Carasau, un pain ultra fin encore appelé ‘papier à musique’, croustillant et délicieux trempé dans une bonne huile d’olive locale!

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Cet apéritif gastronomique continuera le soir, de retour au Monte Mereu, après un petit jogging le long des plages de Nora . En effet, le logement en agriturismo, s’il se justifie par la beauté des lieux environnants, vaut aussi pour la cuisine locale et familiale servie par la Mamma des lieux! Et ce soir, nous ne serons pas déçus: c’est une ribambelle de spécialités de la région qui défileront à notre table, nous laissant plus que repus!
Deux primi pour débuter le repas: des spaghetti alla bottarga pour commencer: des pâtes légèrement huilées et saupoudrées d’œufs de mulet séchés et fumés. Un plat ultra-simple et plein de saveurs iodées et fumées. DesMalloreddus ensuite: pâtes de farine de son colorées au safran, épinards, et tomates, et accompagnés d’une délicieuse sauce onctueuse aux tomates fraiches et saucisse sarde.
Un plat original ensuite, des tranches de porc cuisiné aux champignons, olives vertes et câpres dans un jus parfumée au vin blanc. Un régal servi avec de courgettes et aubergines (les grosses rondes, violettes) panées et frites, d’un moelleux incroyable! Pour terminer, quelques biscuits maison, dont ces petits choux frits et enrobés de sucre addictifs, et un verre de myrto, le digestif sarde typique distillé à partir des baies d’une plante abondante dans les maquis.

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C’est certain, il y aura de la poutargue et des gnocchi sardi dans nos bagages, et je tenterai ces Malloreddus à notre retour: Faire revenir des tranches de saucisse sarde dans un peu d’huile d’olive et d’ail. Ajouter de belles tomates mondées et épépinées. Assaisonner et ajouter une pincée de safran. Laisser fondre les tomates. Cuire des gnocchi sardes et les mêler à la sauce avec un peu d’eau de cuisson. Déguster avec du pecorino râpé.

La côte sud - 18 mai

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La Sardaigne est célèbre pour ses côtes, ses plages, ses criques. Nous décidons de profiter de cette journée qui s’annonce très ensoleillée pour longer la côte à l’ouest de Cagliari, vers Chia et Porto Teulada. A Chia, les plages sont magnifiques, sauvages. Nous entamons une longue balade dans le maquis qui longe la plage, traversons des dunes, marchons sur le sable, avant d’atteindre un grand étang où s'ébattent des nuées de flamands roses. La plage attenante est longue et blanche. Le vent y est fort, comme souvent depuis notre arrivée, et nous profitons du ballet offert par un groupe de kiters et funboarders!

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En quittant Chia vers Porto Teulada la route serpente dans les collines le long de la côte, offrant des paysages à couper le souffle sur la mer, les petites iles surmontées de tours de guet, et surtout les plages blanches et brillantes, contrastant avec la végétation colorée de rouge, vert et jaune des maquis.

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De retour au Monte Mereu, nous dinerons avec un couple italien et le fils de la maison. Courgettes et aubergines fondantes et marinées dans l’huile et le vinaigre en antipasti. Fregola ensuite, des petites pâtes de semoule grillées puis cuites à l’eau et servies avec une simple sauce tomate au pecorino; la texture fondante et al dente à coeur de ces petites pâtes est vraiment succulente. En second Primi (!), des ravioles farcies à la ricotta et menthe. En Secundo, une autre spécialité incontournable de Sardaigne, le Porceddu, un cochon de lait parfumé aux feuilles de myrte et grillé au feu de bois… sous la peau croustillante, une fine couche de gras fondant couvre la chair parfumée et moelleuse… une merveille de simplicité et de goût!

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Notre point de satiété très largement dépassé, vinrent encore des chaussons de pâte à pain farcis d’un mélange d’artichauts, saucisse sarde,et pommes de terre: moelleux, doux et au délicieux goût parfumé d’artichauts frais… Quel festin!

East Coast - 19 mai

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En route vers l’est, avec la promesse de découvrir le merveilleux Golfo d’Orrosei, où les falaises de calcaire se jettent à pic dans la mer turquoise…

Après une trop longue traverse de Cagliari (ne jamais faire une confiance aveugle à son GPS…), la SS125 file dans la jolie campagne et nous mène en quelques heures sur les plages de Tortoli. Si la plage est belle, le village et le port d’Arbatax attenant sont peu excitants et plutôt déserts. Nous ne nous attardons pas et décidons de pousser encore plus loin, et de chercher un logement à Santa Maria Navarrese. Là aussi, l’animation et le charme font cruellement défaut et ne trouvant pas notre bonheur hôtelier nous mettons le cap vers la montagne voisine, le village perché à flanc de montagne de Bunei et plus haut le splendide plateau de Golgo.

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Et là, l’émerveillement! La petite route de montagne serpente dans une végétation de pains, d’arbres verts et de roches offrant une étonnante palette de gris au soleil. Le macadam fait place à une route de terre et de sable à l’arrivée sur l’altipiano de Golgo: un plateau entouré de montagne, couvert de végétation luxuriante où paissent vaches, ânes, cochons, et chèvres en liberté…
Une église multi-centenaire, quelques écuries, et un ‘refugio’ complètent le paysage; nous y trouverons, contre toute attente, une agréable chambre avec superbe terrasse surplombant le magnifique paysage du plateau… calme, vue époustouflante, et la promesse de longues balades balisées vers les criques du Golfo di Orosei: l’endroit est idéal!

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En fin de journée, le Refugio de la Cooperativa Goloritze qui semblait désert s’anime du retour des randonneurs. Certains reprenant leur véhicule pour continuer leur route, d’autres restant comme nous sur l’altipiano pour la nuit.
Nous profiterons de la beauté du site et de son faible dénivelé pour faire
un petit jogging entre les regards craintifs de vaches, ânes et cochons, avant de passer à table!

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La grande salle de restaurant nous accueille ainsi qu’un groupe de randonneurs. Unique plats de pâtes au menu, bien décidés à continuer notre exploration des spécialités locales, mais sur un mode moins roboratif!
Nous découvrirons ce soir les surprenants
culurgiones: des raviolis farcis d’un mélange de mousseline de pommes de terre et de fromage fondu sarde, servi avec une sauce tomatée… succulents (recette ici)!

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Sous la pluie - 20 mai

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La journée avait pourtant bien commencé avec un agréable petit déjeuner et ce délicieux fromage blanc crémeux de brebis… Mais la pluie que nous croyions inexistante par ici nous a un peu gâché la journée… Le sublime paysage de la veille noyé sous une chape de nuages, et une pluie intermittente… Notre balade tombe à l’eau; nous allons faire un tour sur la côte en contrebas sans plus de succès: la pluie y est également au rendez-vous. Journée repos et lecture forcés, donc! En espérant que le temps revienne au beau fixe demain!

En attendant, on ne va pas se laisser démonter: dégustation de gnocchis locaux, tenant plus de la purée assaisonnée à la sauce tomate qu’à des pâtes, mais carrément addictifs. Et puis pour se consoler de toute cette pluie, on goûtera une spécialité sucrée: les sebadas sont des beignets farcis de pecorino frais, moelleux, frits et couverts d’un miel des maquis au goût fin et parfumé!

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Cala Goloritzé - 21 mai

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Le temps est un peu meilleur ce matin. Frais, nuageux, menaçant, mais nous décidons de faire fi des prévisions météo et, armés de nos vestes de pluie, d’entamer la descente du plateau du Golgo vers la plage de Goloritzè. A pieds.

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Le chemin longe d’abord une étendue de pierres, mousses, et petits arbres faisant penser à un jardin japonais géant, et entretenu pour faciliter l’accès à un gouffre profond de 300 mètres, il golgo su sterru, curiosité locale. Ensuite, direction vers le camping qui sert de point de départ à la descente. Chemins rocailleux pas facile, facile, sous le regard hébété des vaches qui se prennent pour des chèvres, accrochées à flanc de montagne!

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Le paysage est varié; après 20 minutes de marche on aperçoit la mer entre les montagnes. Le chemin, abrupt, plonge dans une petite forêt, ressort en plaine caillouteuse; on aperçoit des grottes tout le long du chemin, certaines aménagées de branchages par les bergers du coin. La pluie refait son apparition, temporairement heureusement.

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La mer est clairement visible maintenant, toute proche semble-t-il… il faudra encore trois quarts d’heure pour atteindre le bas de la montagne et apercevoir enfin cette crique magnifique, étincelante sous le soleil, sable blanc et roches immaculées, encadrées par la mer émeraude et les hautes montagnes plongeant à pic dans l’étendue bleutée… Le spectacle est magnifique!

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Repos sur la plage, séance photos, et même si on a oublié nos maillots, petit bain glacé dans l’eau transparente!!! On a bien fait de se mettre en route assez tôt, voilà un groupe de randonneurs qui débarque; on aura bien profité du calme de ce petit paradis avant d’entamer le retour. Une heure trente de montée bien raide, bien rude pour les pieds, à un rythme sportif tant qu’à faire.

Nous reprenons la route vers le nord, le long du golfe d’Orosei, direction Cala Gonone. Deux heures de route dans la montagne, vues plongeantes sur les plaines désertes, passages de cols, route serpentant entre les montagnes.

Arrivés à Dorgali nous bifurquons vers le littoral pour descendre au niveau de la mer dans la petite station balnéaire de Cala Gonone. Ouf, contrairement à Santa Maria Navaresse, celle-ci est animée, adorable petit village lové dans une magnifique baie. Balade le long des plages blanches, puis roses, puis rocailleuses. Le temps menaçant nous offre de magnifique lumières, colorant l’eau de bleu étincelant puis de noir profond.

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On se sent bien au Cala Luna, très confortable, accueil sympas, tarif ‘basse saison’ (€72 pdj compris) on restera deux nuits! Pizza e basta!

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Cala Gonone - 22 mai

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Ah, voilà encore une journée qui démarre bien: petit déjeuner varié et plantureux, et espresso à volonté! Le temps n’est toujours pas au beau fixe, froid et humide, mais qu’à celà ne tienne on ira faire un tour de village en village dans les montagnes avoisinantes, la Barbagia.
L’île est grande, les routes pas hyper-rapides, on abandonne définitivement l’idée de visiter Alghero, qui semble être une magnifique ville sur la côté opposée. Il faut dire en effet que si les paysages et plages sardes valent le détour, les villages sont pour la plupart mornes, déserts (en cette saison), tristes et vraiment peu intéressants… un peu déçu j‘avoue de ne pas retrouver les petites rues typiques, placettes, et apéros sous les platanes d’autres régions italiennes ou provençales.
Donc bref, nous voilà en chemin le long de routes sinuant dans la montagne, toujours aussi belle même si le soleil fait défaut. Arrêt, par acquis de conscience, dans deux, trois villages sans grand intérêt, et puis vient Orgolo, au coeur de la région des ‘bandits’, un village caractérisé par les fresques qui ornent nombre de ses murs.
Les habitants y ont pris l’habitude d’exprimer leurs émotions au travers de dessins de styles variés, le long de la rue principale du village et des ruelles avoisinantes. La balade est fascinante, entre les fresques naïves, ou de style Picasso, dépeignant des évènements marquants de l’actualité locale ou internationale. Certaines datent des années ‘60, et on retrouve Saddam, les Tours Jumelles, et les manifs du Larzac au milieu de critiques des politiciens véreux locaux! Unique exposition à ciel ouvert qui vaut bien les 40 bornes de routes sinueuses!

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Retour à Cala Gonone pour un jogging le long de la mer (les 20km de Bruxelles sont pour bientôt!), et un dîner romantique au dernier étage du Bue Marino; un excellent restaurant ‘with a view’ sur le port et la mer au soleil couchant, où nous dégusterons des fregola aux fruits de mer succulentes et des spaghettis à la poutargue, vongole, et artichauts parfaitement exécutés également!

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Retour à Cagliari - 23 mai

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Dernière journée avant le retour, il fait splendide évidemment!!! On profite une dernière fois du joli bord de mer de Cala Gonone, et poussons une pointe jusqu’à une très belle plage, pour piquer une tête dans l’eau glacée et se prélasser sur la longue plage de sable blanc. L’humidité des derniers jours a boosté les fleurs sauvages qui resplendissent dans les maquis bordant les plages. Superbe!

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Trois petites heures suffiront à gagner Cagliari en faisant un crochet par l’ouest pour profiter des deux voies bien roulantes de la SS131. Pointes à 120km/h, woaw!

On a réservé un B&B pas cher (€50) sur Booking.com pour la courte nuit avant notre retour: le Ladybird est vraiment une curiosité! Petit mais astucieusement aménagé, et surtout décoré dans toutes ses pièces d’un mélange de kitsch, d’art africain, de matériel techno et d’astucieux bricolages! Tout confort avec Wifi, parking facile dans les environs, douche et WC de compét’ accolés aux carrelages mexicains… une expérience intéressante!!!

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Cagliari en fin de journée est particulièrement animée, jusqu’à l’heure du repas en tout cas! On prend plaisir à se balader dans les ruelles du vieux quartier, on prend son temps pour sélectionner notre dernier resto! Dommage, la trattoria qu’on convoitait est fermée; qu’à celà ne tienne nous irons chez Mannà Mannà, un chouette petit resto dont la salle se prolonge en jolie terrasse entre les ruelles escarpées. Le patron, francophone et grand amateur d’herbes aromatiques, sera très fier de faire découvrir en grande primeur à Mlle S le prototype de la tasse à tisane en forme de masque typique sarde qu’il a mise au point avec un designer local! Sympas, mais moi c’et surtout ses pâtes fraiches à la ricotta fumée, menthe, basilic, tomates-cerises et pignons qui me laisseront sans voix! Le petit goût fumé de la ricotta très fin s’accordant parfaitement à la fraicheur des herbes! Excellentes pâtes aux jus corsé de fruits de mer également, pour conclure cette semaine en beauté!

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Voilà une semaine de vacances qui est passée bien vite et nous a bien dépaysés! Dommage que le temps n’aie pas été plus clément les derniers jours. On quitte la Sardaigne avec un petit goût de trop peu en terme de glaces, d’apéros en terrasse et de petits villages charmants et animés; mais avec une overdose de nature, de superbes plages, de gentillesse, de pâtes (!) et de culture culinaire privilégiant le simple et les très bon produits; tout ce qu’on aime!

 

9 août 2014

Tartare de tomates anciennes vanille&citron, pesto basilic&orgeat, mousse de mozzarella

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A l’occasion de la première Fête de la Tomate ces 30 et 31 août 2014, Belgappétit propose un petit concours dont le but est de mettre en avant… la tomate!
Le défi me plaît, les tomates aussi d’ailleurs, voilà une bonne occasion de les re-travailler en version sucrée, dans cette ‘tomate-mozza’ revisitée (ça l’fait) en dessert!
Tomates, vanille, zestes de citron et huile d’olive c’est une association gagnante découverte lors d’un brunch chez Henri&Agnes… marié à un pesto aux pignons, basilic et touche de sirop d’orgeat et une crème de
mozzarella de bufflonnes ardennaises légèrement sucrée, ce tartare bien frais est un dessert léger et délicieux!

Ingrédients (pour 4 personnes):
Pour le tartare:
4 tomates (+/- 300g) de pleine terre, variétés ‘anciennes’, couleurs panachées
1 càs d’huile d’olive fruitée
1 càs de sucre fin
1/2 gousse de vanille
zestes fins d’1/2 citron jaune

Pour le pesto:
15g de basilic
25g de pignons de pin
1 càc d’huile d’olive fruitée
2 càc de sirop d’orgeat
1 càc de sucre fin
2 càc d’eau

Pour la crème:
125g de mozzarella de bufflone ardennaises (
Bufflardenne)
3 càs de petit lait de mozzarella
3 càs de crème à 35%
30g de sucre
1 pincée de sel

Préparation:
Préparer la mousse de mozzarella: Prendre garde à conserver le petit lait en ouvrant le paquet de mozzarella!
Mixer tous les ingrédients finement au mixer plongeant. Faire chauffer doucement dans un petit poêlon en fouettant afin d’obtenir une crème lisse. Filtrer au tamis fin. Réserver au frais.

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Préparer le pesto: mixer les pignons avec le basilic. Ajouter l’huile, le sucre, puis le sirop tout en mixant par à-coups. Allonger avec de l’eau, en mixant toujours, jusqu’à obtenir un pesto lisse et légèrement liquide.

Epépiner les tomates, les tailler en petits cubes.
Mélanger les dès de tomates avec huile, orgeat, graines grattées de la gousse de vanille, zeste de citron, et sucre. Bien mélanger et réserver 1/2 heure à température ambiante.

Monter des verrines avec le tartare de tomates, une fine couche de pesto, une couche d’espuma à la mozzarella.

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13 juin 2014

Weekend Roquefort Papillon & Tortellini au Roquefort et noix

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Suite à un concours de recette, j’ai eu la chance d’être invité par Roquefort Papillon à un weekend de découverte de Toulouse, la région de Roquefort, et la laiterie où naissent ces fameux fromages persillés!

Les douze blogueurs lauréats du concours se sont retrouvés un vendredi soir chez Eve Cuisine Maison, un petit resto bien sympas de Toulouse, pour faire plus ample connaissance avant de prendre la route, dès le lendemain matin pour Villefranche de Panat (Aveyron). La laiterie Papillon y est installée et produit le Roquefort dans un bâtiment, d’autres fromages au lait de brebis dans un second (gamme Pur Brebis).

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C’est Monsieur Walter Muller (Directeur Général) qui nous accueille, nous remet nos bottes, blouses et charlottes de protection, et nous confie au véritable maître du lieu et de la production: Laurent Soulas (Responsable Fabrication et Affinage).
La visite débute sur la quai où les fermiers des environs viennent déposer le lait de la traite des brebis. Le lait arrive en droite ligne de la ferme et est donc cru et entier, ce qui en fait une spécificité du fromage Papillon. Parce que ce lait n’est pas standardisé, sa qualité varie en fonction des saisons et même d’un jour à l’autre, et c’est la recette de fabrication du fromage qui devra s’adapter à ces variations. A peine débarqué, le lait est marqué pour en assurer la traçabilité, puis une première série de tests bactériologiques et de composition sont effectués dans la foulée.
Le liquide est ensuite transféré dans de grandes cuves plates et ouvertes où il sera mélangé constamment et mécaniquement. De la présure est déposée sur le lait pour le faire cailler et obtenir le caillé d’une part, le petit lait de l’autre. Le caillé est ensuite découpé en petits cubes qui, après avoir été longuement mélangés dans le petit lait, s’arrondiront et se couvriront d’une fine peau.

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Boules de caillé et petit lait sont ensuite transvasés dans une machine qui les séparera et disposera le caillé égoutté sur un tapis où il sera arrosé uniformément de poudre de mie de pain chargée du fameux Penicillium Roqueforti.

En effet, la bactérie permettant la fabrication du Roquefort Papillon est cultivée sur du pain de seigle cuit à très haute température pour former une croûte épaisse et conserver l'humidité à cœur. Les miches percées d'un petit trou sont entreposées dans l'atmosphère humide des caves de Roquefort pour que la mie serve de terreau au développement naturel de la précieuse Penicillium Roqueforti. La mie colonisée est ensuite séchée et broyée en une très fine poudre.

La poudre de mie de pain une fois aspergée sur le caillé, ce dernier est déposé dans des faisselles afin de l'égoutter. La forme particulière (ronde) du caillé et la légère résistance de sa peau permettra lors du pressage de ménager des cavités dans la masse de fromage, dans lesquelles la bactérie de Roquefort aura tout loisir de se développer.

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Les faisselles sont encore mises à maturer quelques heures dans une grande pièce à température et humidité contrôlée, avant d'être démoulées pour que les roues de fromage immaculé puissent être salées puis piquées de part et d'autre à l'aide d'aiguilles. Ce piquage permettra une bonne aération du fromage et un développement harmonieux de la noble moisissure dans ses cavités.

Dernière étape de la fabrication du Roquefort, les roues de fromage sont mises à maturer dans les caves naturellement humides et aérées du village de Roquefort. C'est là que le pénicillium formera un beau persillage au cœur du fromage et lui apportera son goût si particulier, plus ou moins piquant, salé, doux, en fonction de sa période d'affinage.

Visite passionnante donc, dans laquelle nous avons pu voir toutes les étapes de production en suivant le lait quasiment de son arrivée à sa sortie des atelier sous forme de roues de fromage prêtes à être affinées!

Après la visite, nous avons bien entendu goûté à la production de la fromagerie Papillon au cours d’un déjeuner où les blogueurs de tous horizons avaient apporté une spécialité locale, agréable complément aux magnifiques plateaux de fromage!

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Ce soir-là, nous avons encore pu flâner dans les rues animées de Toulouse, déguster un délicieux repas à la Brasserie Capoul et pour les plus courageux, terminer la soirée par quelques cocktails… avant de s’écrouler dans les chambres confortables du Novotel Toulouse.

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Le lendemain de bonne heure, après un saut très matinal au marché Victor Hugo, en route pour l’atelier de Stéphane Réau, à Rouffiac-Tolosan. Une grande et belle maison, un magnifique jardin, une grande table champêtre, de beaux produits à disposition, et… la cuisine rutilante de Stéphane nous attendaient!

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Les équipes étant déjà formées, je m’occuperai du plat avec Flo, Valérie, et Nadine, sous les conseils avisés de Chef Damiens, et de Stéphane Réau. Rapide choix des produits dans le garde-manger, on hésite un instant entre canard et porc, mais on se met assez vite d’accord sur la composition du plat et nous attelons à en dessiner la présentation: filet de porc roulé et farci de Pavé de l’Aveyron et noisettes grillées, présenté tranché et posé sur une écrasée de pommes de terre aux herbes et à l’huile d’olive Papillon, accompagné d’asperges sauvages juste sautées et d’une belle tomate couverte d’un crumble au Roquefort Papillon.
Notre plat a fière allure et au goût…. mmmmmmh!

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Tartare de canard sur un sablé au Roquefort, filet de porc au Pavé de l’Aveyron, et pour finir un délicieux ananas confit servi avec un espuma de Roquefort à tomber…. on n’est pas prêt d’oublier ce délicieux repas champêtre, bien mérité après nos efforts en cuisine. Vraiment un chouette moment entre passionnés de cuisine!

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Merci à Roquefort Papillon pour ces belles découvertes gourmandes, à 750g et à l’agence Indie pour l’organisation sans faille et souriante de ce weekend!

Nous étions douze blogueurs à faire le voyage:

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Alexandra (My Girly Popotte); Carine (Chic Chic Choc);
Christelle (
Les petites douceurs de Cricri); Diane (La médecine passe par la cuisine); Florence (Un "Flo" de bonnes choses); Gregory (Cook'n'Roll);
Laure (
Carottes jaunes et tomates roses); Marion (Crumbles et cassonade);
Nadine (
Gourmandise sans frontières); Réjane (In the food for love); Sylvain (Un peu gay dans les coings…); et Valérie (Framboises & Bergamote)

 

Ah et voilà donc la recette qui m’a sélectionné pour ce weekend: 

Tortellini  au Roquefort, champignons et noix

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Ingrédients (pour 6-8 personnes):
250g de filet de poulet
75g de Roquefort Papillon
150g de noix
250g de champignons de Paris
200g de mélange de champignons de forêt
1/2 poire mure mais ferme (en duxelles)
1 échalote ciselée.
25g de crème
5cl de vin
2 càs de beurre (clarifié c'est mieux)
1 à 2 litres de bouillon de volaille maison
Pour les tortellini:
400g de farine blanche bio
4 oeufs
4g de sel

Préparation:
Préparer la pâte: mettre la farine, les oeufs entiers et le sel dans un robot-coupe et mixer 2 minutes à grande vitesse. Rassembler les boulettes de pâtes en une boule, filmer hermétiquement et laisser reposer 30 minutes à température ambiante (ou plus au frigo).

Cuire les filets de poulet, sans peau: saisir dans une poêle épaisse jusqu'à ce que la viande soit bien dorée. Retourner les filets, saler et poivrer, cuire 2 minutes, couvrir la poêle, couper le feu et laisser la cuisson se terminer doucement pendant 15 minutes. Couper en cubes.
Détailler les champignons en dès, puis les cuire: dans une poêle bien chaude, faire fondre le beurre clarifié avec l'échalote ciselée finement. Ajouter les champignons sur feu vif, cuire 5 minutes, verser le vin blanc, cuire jusqu'à évaporation. Saler, poivrer.
Dans un bol, écraser le Roquefort Papillon avec la crème pour former une pâte.

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Dans la poêle de cuisson des champignons, ajouter les dès de poulet, le fromage crémé, les noix grossièrement hachées. Cuire 2-3 minutes pour que les ingrédients se mêlent bien.
Hors du feu, mixer finement les 2/3 de la préparation, à l'aide d'un mixeur plongeant. Mélanger la pâte obtenue au mélange non mixé. Ajouter la demi-poire en duxelles (très petits cubes).

Abaisser la pâte en fines bandes, et découper les carrés de 10cm à l'emporte-pièce. Fariner.

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Façonner les tortellini: Poser une càs de farce au centre du carré. Rabattre deux coins opposés et sceller les côtés préalablement enduits d'eau, afin d'obtenir des triangles farcis. Saisir les deux coins obtus du triangle et les superposer légèrement en les scellant avec une goutte d'eau.
Poser sur une plaque ou un linge fariné.

Chauffer le bouillon, dégraissé et clarifié.
Cuire les tortellini dans une grande quantité d'eau bouillante salée (8g de gros sel par litre), 2 à 3 minutes.

Servir les tortellini dans un fond de bouillon, décorer de noix, Roquefort, ciboulette.

 

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17 janvier 2014

Soupe à l’oignon gratinée

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Voilà une troisième recette de soupe à l’oignon, toute simple et tout aussi réconfortante que cette gratinée au porto et celle d’Edda à la cannelle et aux amandes!
Des oignons, du bon bouillon (de boeuf pour un goût plus corsé), une clotte de beurre, pain aux céréales et emmenthal pour cette version à servir bien chaude et parfaitement gratinée! Miam!

Ingrédients (pour une grande casserole, 8 personnes):
2kg de gros oignons
500g de pommes de terre bio
1 poireau (facultatif)
3 litres de bouillon (idéalement maison, moitié boeuf moitié volaille pour moi)
1 càs de thym séché
3 feuilles de laurier
50g de beurre
Pain au céréales sec
Emmenthal

Préparation:
Dans une grande casserole, faire suer les oignons émincés, avec le beurre et les pommes de terre pelées et coupées en cubes grossier, jusqu’à légère coloration (compter 15-20 minutes en remuant souvent), sur feu moyen.
Saler, poivrer. Ajouter le thym et les feuilles de laurier.
Ajouter le bouillon chaud et cuire à frémissement pendant une heure, sans couvrir.

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Eliminer les feuilles de laurier (à la pêche!). Prélever 500g (environ) d’oignons à l’aide d’une passoire.
Mixer finement les oignons restants avec le bouillon et les pommes de terre. Remettre les oignons réservés dans la soupe.

Rectifier l’assaisonnement (sel, poivre).

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Pour servir: Chauffer le soupe, poser quelques tranches fines de pain au fond d’un bol, râper un peu d’emmenthal par dessus, verser la soupe. Poser encore quelques tranches de pain sur la soupe, saupoudrer de fromage râpé, poivrer. Passer quelques minutes sous le grill du four ou la salamandre jusqu’à ce que le fromage fondu fasse des cloques et commence à dorer.
Servir bien chaud!

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